Suite à notre article publié dans notre édition du 17 septembre 2003 en page “Radar”, le Crédit populaire d'Algérie, qui se considère injustement incriminé par le titre et les données erronées reprises à partir d'une gazette, a pris attache avec le journal pour apporter des précisions. Ainsi, après entretien avec la direction générale de cette banque et au vu des documents certifiés par les commissaires aux comptes et que nous avons eu à consulter, la santé financière de cette banque est bonne. Un audit de celle-ci, effectué en 2002 par un cabinet de réputation mondiale, a corroboré ses performances et conforté son actionnaire, qui est l'Etat, dans sa démarche d'ouverture de capital. Le CPA précise que “pour ce qui est des créances contentieuses, à ne pas confondre avec les impayés dus à des retards de remboursement passagers qui ne remettent aucunement en cause la solvabilité du client, le chiffre évoqué est loin de correspondre à la réalité, sachant, par ailleurs, que ces risques admis universellement dans l'exercice du métier de banquier sont contenus dans des limites admissibles et font l'objet d'actions de recouvrement fortes par les structures et les avocats de la banque. Le CPA, qui affichait au 31 décembre 2002 un total de bilan de 368 milliards de DA, des fonds propres de 27 milliards de DA et des bénéfices annuels supérieurs à un milliard de dinars depuis plusieurs années, exerce son métier dans le strict respect des règles prudentielles et des procédures réglementaires relatives à la gestion des engagements. Cette qualité dans la gestion obtenue grâce au niveau de qualification de son personnel a fait du CPA une banque de premier ordre fonctionnant en toute transparence”.