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Le village oublié d'Aït Boudoukhane
Chabet El-Ameur (Boumerdès)
Publié dans Liberté le 20 - 01 - 2011

La commune de Chabet El-Ameur est considérée comme la localité la plus pauvre de la wilaya. Elle compte surtout sur l'aide de la wilaya et de l'Etat. En fait, seul un programme spécial pourra la faire sortir de sa longue torpeur.
Coincé entre les collines de Lalla Oum Saâd et celles de Azrou, le village de Aït Boudoukhane, 10 km au sud de Chabet El-Ameur est l'une des bourgades de la wilaya de Boumerdès oubliées par les pouvoirs publics.
Routes non aménagées, pas de dispensaire, bureau de poste non opérationnel, pas d'aire de jeux, encore moins de maison de jeunes, plusieurs projets à l'arrêt...
Les 3 000 habitants que compte ce village ont souffert le martyre durant la décennie noire où de nombreux attentats ont obligé nombre de familles à choisir l'exode. Mais malgré l'amélioration de la situation sécuritaire et le retour des villageois, Aït-Boudoukhane sombre toujours dans la léthargie. Certes, des projets ont été lancés au début des années 2000 mais la plupart n'ont pas été achevés, disent les villageois.
C'est le cas du dispensaire qui a enregistré beaucoup de retard et qui n'est pas encore opérationnel. “Pour une injection ou un simple pansement, nous sommes obligés d'aller jusqu'au dispensaire de Chabet El-Ameur”, indique le président de l'association Lalla Oum Saâd qui s'interroge sur la manière dont a été réalisée la clôture de cette infrastructure. “C'est un travail bâclé”, dit-il. Les membres de cette association s'interrogent aussi sur le sort du bureau de poste fermé depuis plus de dix ans et qui n'a pas encore rouvert ses portes comme ils évoquent les conditions de vie des enfants au niveau de l'unique école primaire, seul projet concrétisé dans leur village. Mais l'école, qui a été réfectionnée récemment grâce au nouveau directeur de l'établissement, ne dispose pas encore de chauffage. “La mairie tarde à équiper les classes d'appareils de chauffage alors que la cantine gérée par la commune continue à distribuer souvent des repas froids aux élèves.”
L'autre problème soulevé est celui du transport. Les collégiens et les lycéens peinent à joindre leurs établissements scolaires à cause de l'insuffisance des bus de transport scolaire. “Un seul bus assure le transport mais il est à l'arrêt depuis plusieurs jours”, indique un citoyen qui évoque aussi le problème de l'insuffisance de l'éclairage public et l'absence de gaz de ville. Les habitants se plaignent également de l'insuffisance de l'eau potable.
Selon eux, l'eau coule deux heures par jour dans les robinets et en plus elle est de mauvaise qualité, précisent-ils. À cela s'ajoutent les difficultés qu'ils endurent pour faire sortir leurs documents d'état civil à cause de l'absence d'une annexe de l'APC. “Nous attendons toujours l'ouverture d'une annexe communale pour éviter aux citoyens de longs et pénibles déplacements”, indique-t-il. En plus des routes secondaires non aménagées, les villageois demandent l'aménagement de la route reliant leur village à la commune de Lakhdaria sur 5 kilomètres. Les jeunes souffrent de manque d'infrastructures culturelles et sportives. “La DJS vient d'affecter quatre aires de jeux pour notre commune mais nous avons appris que notre village n'est pas concerné par ces projets”, lance, désappointé, un membre de l'association Lalla Oum Saâd. La commune de Chabet El-Ameur est considérée comme la localité la plus pauvre de la wilaya. Elle compte surtout sur l'aide de la wilaya et de l'Etat pour gérer les 14 villages disséminés sur son vaste territoire. Pour le moment, cette aide arrive au compte gouttes et seul un programme spécial pourra faire sortir cette localité de sa longue torpeur.


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