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Ils ont également fermé les yeux sur la mise à sac du pays
LES OCCIDENTAUX NE SE SONT PAS CONTENTES DE SOUTENIR LA DICTATURE DE BEN ALI
Publié dans Liberté le 22 - 01 - 2011

La dictature de Ben Ali est concomitante à la rapine de la Tunisie par lui et ses proches. La révolution du Jasmin l'a contraint à l'exil et certainement qu'il n'en restera pas là avec un procès en règle dès lors que la chasse aux biens du président déchu est ouverte.
Tandis que ses biens et ceux de sa famille sur le territoire tunisien sont sous séquestre, une enquête judiciaire pour acquisition illégale de biens et placements financiers illicites et l'exportation illégale de devises à l'étranger a été ouverte contre lui et ses proches, ont annoncé les nouvelles autorités de la Tunisie. “L'Etat va prendre possession des biens mobiliers et immobiliers du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti du président déchu Ben Ali”, a aussi annoncé lors de son premier Conseil des ministres de l'après-Ben Ali, le gouvernement de transition.
Le processus de nettoyage dans la maison Tunisie s'est accéléré. C'est à la demande express de la population pour laquelle le grand ménage doit aller jusqu'au bout. Alors que l'ancien président a trouvé refuge en Arabie Saoudite, décidément terre d'asile pour dictateurs en terre musulmane, son clan est rattrapé par le passé : plus d'une trentaine de membres de la famille Ben Ali, soupçonnés de “crimes contre la Tunisie”, ont été arrêtés ces derniers jours. D'autres sont activement recherchés et pour ceux qui sont parvenus à fuir à l'étranger, ils feront l'objet de poursuites via Interpol.
Les enquêtes sont d'ores et déjà ouvertes d'autant que la justice se débarrasse au fur et à mesure de ses magistrats ripoux et fortement liés à la dictature. Images inédites : la Télévision nationale diffuse des images de la prédation de l'ancien président et de sa belle-famille, les frères et gendres de Leïla Trabelsi, sa seconde épouse, les fils et les filles de ses frères et neveux, qui ont mis en coupe réglée le pays depuis 23 ans. “Il n'a pas tout emporté”, titrait jeudi le quotidien la Presse, qui soutenait le régime de Ben Ali, il y a encore peu de temps. Le journal, qui publie les photos des objets saisis, cite également le président du Comité tunisien des musées qui a lancé un appel aux autorités pour ordonner la saisie des pièces archéologiques dont regorgent les palais et maisons appartenant aux membres les plus en vue de l'entourage de l'ancien président.
Avant ces décisions du gouvernement de transition, la France avait annoncé avoir pris les dispositions nécessaires pour bloquer d'éventuels mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France, se proposant de mettre à la disposition des nouvelles autorités la liste des biens matériels acquis par le clan Benali-Trabelsi sur son sol.
La Suisse en a fait de même ainsi que l'UE qui a ordonné à ses 28 membres, selon la porte-parole de la chef de la diplomatie de l'organisation européenne Catherine Ashton, de geler les avoirs du président en fuite et de sa famille. Une leçon à méditer pour toutes les dictatures et autres systèmes autoritaires, ils ne seront plus à l'abri à l'étranger, comme au siècle dernier. C'est en raison de cette nouvelle donne dans les relations internationales que le pays hôte de Ben Ali s'est trouvé dans l'obligation d'expliquer l'accueil du dictateur tunisien par des considérations religieuses, soulignant que celui-ci y vit sous des conditions drastiques dont celle de ne rien entreprendre contre son pays. Même s'il vit dans une cage dorée, l'ancien maître vit dans une cage. Selon plusieurs ONG, il aurait massivement détourné des fonds de Tunisie pour se constituer une fortune évaluée à près de 5 milliards de dollars. Biens immobiliers, chevaux de courses, comptes en France, en Suisse, dans les pays du Golfe mais surtout dans les paradis fiscaux, propriétés en France, en Argentine, au Brésil et aux Etats-Unis dont la maison, dans le Vermont, qui aurait été acquise en 2008 par un autre gendre pour 2 millions de dollars. Les informations précises sur la rapine de Ben Ali et des siens sont difficiles à obtenir car beaucoup de biens se cachent derrière des prête-noms. Leur recensement exhaustif sera la première étape de l'enquête annoncée par Tunis. À la tête du clan, l'épouse Leïla, dont les nombreux frères, sœurs, gendres et neveux sont devenus rapidement propriétaires d'hôtels, de fermes, de banques et de compagnies aériennes. La Tunisie fut pour elle une très juteuse entreprise. Une entreprise tentaculaire qui a phagocyté la banque, l'hôtellerie, l'immobilier, les transports, les douanes, les médias…
Son frère Belhassen, par exemple, s'était spécialisé dans l'achat à bas prix de terrains classés au patrimoine historique et revendus à prix d'or après avoir été déclarés constructibles. L'irrésistible ascension de cette “quasi-mafia”, selon les termes employés par des diplomates américains, cités tout récemment par WikiLeaks, débute en 1992, lorsque Leïla, ex-coiffeuse, convole en justes noces avec Ben Ali. La vorace a dix frères et sœurs et une tribu…


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