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Les Occidentaux n'arrivent pas à se décider
Alors que Kadhafi joue la montre avec sa brutalité légendaire à grande échelle
Publié dans Liberté le 08 - 03 - 2011

Kadhafi ne recule devant rien. Contre ses compatriotes, il tire à l'arme lourde et recourt à sa chasse aérienne pour rependre la main. Après la pluie de condamnations verbales et des sanctions administratives, dont l'interdiction de voyage et le gel des biens et avoirs, contre lui et son clan, la communauté internationale discute de nouvelles mesures.
Tandis que l'ONU cherche encore d'autres moyens coercitifs en confiant la présidence des sanctions au Portugal, les grandes puissances occidentales examinent une option militaire médiane: la création d'une zone d'interdiction aérienne. La no-fly zone, prônée autant par Nicolas Sarkozy en Europe qu'aux Etats-Unis par la voix du très influent sénateur républicain John McCain, empêcherait l'aviation de Kadhafi de s'attaquer tant aux civils pacifiques qu'aux rebelles armés et aux installations militaires passées entre leurs mains.
Tout en empêchant Kadhafi et son dernier carré, dont ses huit enfants, de s'enfuir de la Libye par voie aérienne, la mesure rendrait également difficile le réapprovisionnement des forces qui leur sont encore loyales et assurerait, partiellement du moins, la sécurité des installations pétrolières.
Si le décréter est facile, ce dispositif pose problèmes quant à son application. La première question fondamentale est : qui doit prendre la responsabilité de couvrir l'agression, car, ç'en est une aux yeux des conduites internationales. D'autant que la résistance libyenne en voie de structuration n'est pas encore reconnue pour rendre “légale” son appel dans ce sens.
Pour de nombreux experts, le rebond de Kadhafi montre qu'il est encore trop tôt pour dire comment la situation allait évoluer, bien qu'historiquement, tout le monde s'accorde à dire que les Libyens vivent le tout début de ce qui sera l'après-Kadhafi. Un Conseil national de transition se met en place, représentant les villes tombées aux mains des insurgés.
L'ancien ministre de la Justice libyen, Moustapha Abdeljalil, qui a démissionné aux aurores de la révolte contre Kadhafi, avait annoncé la semaine dernière la formation d'un gouvernement de transition pour diriger le pays avant des élections. La tâche semble plus ardue qu'il n'y ait pensé. La seule certitude est que le Conseil national a rejeté toute immixtion étrangère, laissant une porte ouverte pour l'interdiction de vols aux avions de Kadhafi. Eux aussi jouent la montre, espérant voir s'élargir les défections dans l'armée mais ils ont découvert que celle-ci est en grande partie constituée de mercenaires, pas moins de 30 000 hommes dirigées directement par les fils Kadhafi.
Les Etats-Unis, très bien au fait de la situation attendent eux aussi la constitution de ce gouvernement de transition qu'ils reconnaissent d'ores et déjà comme le gouvernement légitime de Libye. Mme Clinton a été claire sur le sujet : les Etats-Unis collaboreront avec ce gouvernement (aide humanitaire, assistance matérielle et approvisionnement en armes) mais pas d'intervention américaine sur le terrain. Donc pas de no-fly zone sans gouvernement de transition. Et après cela, il faudra certainement la couverture du Conseil de sécurité où la Chine et la Russie peuvent exercer leur droit de veto, d'autant qu'ils ne sont pas prolixes sur les crimes perpétrés par Kadhafi.
Ce cap franchi, il faudra résoudre la question d'où décolleront les avions destinés à plaquer au sol ceux de Kadhafi. À partir de quelles bases ? Du porte-avions américain, USS Enterprise, en mouillage au large de Tripoli ? Insuffisant.
Pour que soit appliqué cette sanction pour protéger les territoires kurdes des attaques de l'aviation de Saddam Hussein, après la première guerre du Golfe, il a fallu une année, le temps que la Turquie accepte de se prêter au jeu en autorisant le stationnement des avions de la coalition.
La no-fly zone dans le sud de l'Irak, s'est, par ailleurs révélée pas si efficace puisque Saddam contrôlait l'Irak avec ses hommes au sol. Alors d'où décolleraient les avions-intercepteurs pour surveiller le ciel libyen? De l'Italie, qui vient de rompre son traité d'amitié avec Kadhafi, de la plus lointaine France ?


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