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Option militaire pour faire tomber Khadafi
La libye risque un bombardement dans les prochaines heures
Publié dans Liberté le 19 - 03 - 2011

Forte du feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, la coalition menée par les principales puissances militaires de l'OTAN s'apprêtait hier à lancer ses premières attaques contre la Libye, pour y instaurer une zone d'exclusion aérienne, afin de museler le colonel Kadhafi et son armée.
L'annonce hier après-midi d'un cessez-le-feu immédiat par Mouammar Al Kadhafi a été perçue comme une nouvelle tentative de gagner du temps et n'a pas fait renoncer les initiateurs de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies à leur objectif, d'autant plus que tout semble avoir été préparé à l'avance pour agir rapidement. Les pays membres de la coalition dispose d'assez de moyens sur terre, air et mer pour mener à bien leur mission face à de modestes forces libyennes. En ce qui concerne l'aviation, qui devait intervenir en premier, les Rafale et Mirage 2000 français peuvent décoller de Solenzara, dans le sud de la Corse, les Tornado et Typhoon (Eurofighter) britanniques et les F-15 et F-16 américains de la base de Sigonella (Sicile). C'est dire que rien n'a été laissé au hasard.
Les Canadiens ont promis six chasseurs bombardiers CF-18 à long rayon d'action, qui devaient rallier dès hier l'Italie. La proximité du territoire français de la Libye facilite grandement les opérations. Le Royaume-Uni dispose, de son côté, d'une base aérienne à Chypre, où étaient récemment stationnés trois de ses avions-radars Awacs, et de bases à Malte. Les avions-radars Awacs de l'Otan sont déjà présents dans la région et volent 24 heures sur 24, sept jours sur sept, depuis une semaine. Par ailleurs, Londres dispose d'avions Sentinel, extrêmement précieux dans le cadre de frappes ciblées pour repérer les objectifs et éviter les dommages aux populations civiles.
Sur le plan naval, Américains, Britanniques et Français sont déjà sur place depuis des semaines, notamment avec un navire d'assaut amphibie du corps des Marines américains, le Kearsarge, transportant des avions à décollage vertical. Un porte-hélicoptères français de type Mistral était récemment sur zone. D'autres pays comme la Norvège, le Danemark et la Belgique ainsi que le Qatar et les Emirats arabes unis sont également susceptibles d'apporter des moyens, soit pour participer à la zone d'interdiction avec des chasseurs F-16, soit pour aider à une éventuelle opération humanitaire avec des avions de transport.
Face à cette armada occidentale, la Libye ne peut opposer qu'une vingtaine au plus de chasseurs Soukhoï 22 et 24, les vieux MIG et Mirage n'étant plus, pour la plupart, pleinement opérationnels. Le plus grand danger pour les avions de la coalition viendrait des batteries mobiles de missiles sol-air, SA8 à basse altitude et SA2, SA5, SA6 à plus haute altitude. Avant d'annoncer son cessez-le-feu, le dirigeant libyen avait promis l'“enfer” à ceux qui attaqueraient la Libye. “La mer Méditerranée sera ravagée. Aucun trafic aérien ou maritime ne sera sécurisé”, a-t-il menacé. “Si le monde devient fou, nous le serons aussi. Nous allons riposter. Nous transformerons leur vie en enfer”, a déclaré le colonel Kadhafi à la chaîne de télévision portugaise RTP, tout en s'interrogeant sur les conséquences d'une opération militaire contre son pays.
“C'est quoi ce racisme, cette haine ? C'est quoi cette folie ?”, s'est-il écrié, avant d'ajouter : “Le Conseil de sécurité n'a pas un mandat pour de telles résolutions que nous ne reconnaissons absolument pas”. “Il ne s'agit pas d'une guerre entre deux pays pour que le conseil intervienne. Sa charte ne permet pas d'interférer dans des affaires intérieures” d'un pays, a-t-il encore dit. Ce serait “une occupation flagrante, non justifiée qui aura de grandes conséquences sur la Méditerranée et sur l'Europe”, a-t-il averti. Sur le terrain, des combats se sont déroulés dans l'Ouest libyen jeudi soir et hier matin. Les forces loyalistes pilonnaient Misrata, selon un porte-parole des insurgés qui contrôlent la ville.
À Nalout et à Zenten, deux villes sous contrôle de l'opposition, cette dernière a affronté des forces loyales à Mouammar Al Kadhafi, ont rapporté des habitants. Le fief rebelle de Benghazi était calme, après une nuit de festivités après l'adoption de la résolution onusienne. Enfin, réagissant au cessez-le-feu de Kadhafi, les Etats-Unis ont affirmé par la voix de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qu'ils veulent des actes en Libye, pas seulement “des mots”.
“Nous sommes au courant par la presse de l'annonce d'un cessez-le-feu par le gouvernement libyen (...) La situation évolue rapidement. Nous n'allons pas nous laisser impressionner par des mots. Il nous faut voir des actes sur le terrain”, a-t-elle notamment déclaré hier en recevant son homologue irlandais Eamon Gilmore.


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