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Les racines de l'amour
La nouvelle de Yasmine Hanane
Publié dans Liberté le 06 - 04 - 2011

Résumé : C'est le début de la saison printanière. La neige commençait à fondre, et la montagne s'habilla des couleurs éclatantes de la belle saison. Da Kaci, un vieux villageois, sortit de sa maison, afin de se rendre au village.
Il rencontra sur son chemin des filles qui revenaient de la fontaine.
Da Kaci se passa une main sur sa moustache blanche et jeta un regard à ces jeunes prodiges, afin de s'assurer que sa fille Ghenima n'était pas parmi elles.
Non, elle n'a pas dû se rendre à Tala. Il était encore tôt et il y avait fort à faire à la maison. Ghenima devait d'abord aider sa mère et ses deux belles-sœurs dans leurs tâches ménagères quotidiennes, avant de penser à faire le plein d'eau.
Et puis, avec cette neige qui fond, la fontaine du village doit déborder de ce liquide limpide et glacial, si agréable à boire.
Il pousse un long soupir. Ghenima était sa fille unique.
Il était déjà grand-père de quatre petits-enfants. Ses deux fils Mokrane et Belkacem ont déjà leur propre famille, quoique tout ce monde vivait sous le même toit. Mais Ghenima la benjamine, qui venait à peine de boucler ses 16 ans, n'était encore ni promise ni fiancée.
Et pourtant !
Da Kaci pousse encore un long soupir, et repense à la conversation qu'il avait eue avec Aïssa, son ami d'enfance, l'automne dernier. C'était la cueillette des olives et toutes les familles s'étaient retrouvées pour la récolte annuelle avant de penser à passer au pressoir traditionnel qui transformera ces belles olives juteuses en une succulente huile sucrée et transparente.
Aïssa n'avait d'yeux ce jour-là que pour Ghenima. Da Kaci l'avait tout de suite remarqué et avait demandé à sa fille de quitter les lieux. Surprise, cette dernière allait protester, mais le regard sévère de son père rencontra le sien et l'en dissuada.
Elle ne pouvait se dérober aux “ordres formels” de son paternel, au risque de se faire montrer du doigt au village, où on la prendrait pour une effrontée, sans compter qu'elle aurait à subir les coups et les remontrances non seulement de son géniteur, mais aussi de ses deux frères.
Une fille de bonne famille ne devait pas désobéir à ses parents, sous n'importe quel prétexte.
Ghenima s'empare donc d'un sac en jute, plein d'olives et s'apprête à quitter les lieux. Sa mère lui jette un regard curieux, et la jeune fille désigne son père du menton.
Zouina se retourne vers son mari, mais ce dernier semblait pris dans une sérieuse conversation avec Aïssa. La bonne femme n'appréciait pas beaucoup cet homme. Un oiseau de mauvais augure, comme on l'appelait au village. On lui avait même collé le sobriquet de “mangeur de femmes”. Ce qui était peut-être juste, puisque toutes les femmes qu'il épousait, mouraient au bout d'une ou deux années tout au plus, après leur mariage.
Aïssa avait donc collectionné les mariages et ses liaisons avec des familles nobles n'avaient laissé personne indifférent. Mais au bout de son troisième mariage, les familles commencèrent à repousser ses propositions. Qui aimerait donc voir sa fille mourir au bout d'une année de mariage ?
(À suivre)
Y. H.


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