Dans une requête adressée au wali de Tizi Ouzou et placardée à travers la ville de Boghni et dans des villages de cette localité, des représentants de la population dénoncent “le climat délétère régnant dans cette commune” chef-lieu de daïra, et “attirent encore l'attention du premier magistrat de la wilaya sur ce qui se passe dans la municipalité”. Les auteurs de la déclaration relèvent “des retards accusés dans le développement de la commune”, mettant en cause “les services publics, dont ceux de la daïra, de l'urbanisme et de l'état civil”. Les services de l'administration locale sont “véritablement gangrenés” à Boghni, preuve en est qu'un acte de naissance “se négocie à deux cents dinars”, est-il souligné dans l'un des passages de la requête de dénonciation.