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Kamelia
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 30 - 04 - 2011

Résumé : Kamélia est choquée par le comportement de son mari. En découvrant que le bébé est très faible et qu'il doit être suivi au service pédiatrique, Brahim et elle se querellent. Brahim souhaite la mort au bébé.
11eme partie
-Yemma, il n'en veut pas. Est-ce que tu te rends compte ? Il veut la mort de notre fils, sanglote Kamélia. Il n'éprouve que de la haine.
Maria soupire, exaspérée par le comportement de son fils. Lorsqu'elle ferme les yeux, des larmes perlent à ses cils. Elle n'ose pas regarder sa belle-fille. Rien de ce qu'elle pourra dire ou faire ne pourra changer son fils. Il est ainsi. Il n'a pas de cœur et aucune pitié. Les personnes faibles ne pouvaient pas vivre avec lui. Il les excluait d'une manière ou une autre. Même son fils ne pourra pas l'attendrir et le ramener à de meilleurs sentiments envers les autres.
- Pourtant, il sait que la vie a deux revers. Comment peut-il être aussi indifférent ? Comment peut-il croire qu'il sera toujours beau et bien portant ? Que la maladie, c'est uniquement pour les autres ? Si Dieu veut, il aura la pire des maladies et se retrouvera seul ! Même avec son argent, il ne pourra pas se payer la compagnie d'une tierce personne !
- Ce ne sera pas demain la veille que celui-ci lui arrivera, murmure Maria. Dis, pourquoi n'irais-tu pas chez toi ? Je resterais au chevet de Rahim pendant que tu te reposeras.
Mais Kamélia refuse. Elle ne rentrera pas à la maison et ne confiera jamais son bébé.
Même si elle n'était pas encore remise de l'accouchement, la souffrance de son fils lui donne la force nécessaire pour veiller sur lui et affronter son mari.
Elle savait qu'il tenait à ce qu'elle l'abandonne aux soins des infirmières mais comment pourrait-elle être tranquille si elle ne le voyait pas ?
Si elle ne pouvait pas voir son état se stabiliser ou s'améliorer, elle ne trouvera pas le repos moral, de jour comme de nuit. Maria pouvait le comprendre.
Elle-même était mère. Même si ses enfants sont grands et vivent loin d'elle, elle se faisait du souci pour eux. Le cas de Brahim devait l'empêcher de dormir. Toutefois, elle ne le disait pas. Maria n'avait pas besoin de le lui dire car son inquiétude se lisait dans son regard.
- Non, je reste avec Rahim. Si Brahim veut revenir à de meilleurs sentiments, il sait où nous trouver, je suis encore sa femme et même malade, ce bébé est aussi le sien. Je prie pour que cette crise lui passe ! Je m'en passerais avec joie !
- Je partage tes sentiments. j'étais si heureuse que l'accouchement se soit bien passé, murmure Maria en essuyant ses larmes. Mon petit-fils est là et je ne peux rien pour lui, pour toi.
Celui qui pouvait changer les choses est son fils mais il n'était pas disposé à le faire. En décidant de rester au chevet du bébé, elle mettait leur mariage en danger. Kamélia n'en avait pas conscience. Son cœur et son esprit accompagnaient chaque mouvement du bébé. Les examens de la première semaine ne révèlent rien de nouveau. Le cœur de Rahim battait très faiblement et si lentement que le pédiatre et le cardiologue qui le suivaient, se regardaient. Ils en étaient arrivés à une conclusion qui ne réjouit pas Kamélia. Le cœur de Rahim ne tiendra pas longtemps.
- Il faut vous y faire madame, lui dit le pédiatre. Je voudrais prévenir votre mari !
- Non, ce n'est pas la peine, répond Kamélia en fixant son bébé dormant à poings fermés.
- Qui vous ramènera chez vous ? l'interroge-t-il. Vous êtes encore faible, vous ne pourrez pas prendre votre enfant et les affaires !
- Ne vous faites pas de soucis pour moi, soupire-t-elle en s'efforçant de sourire à travers ses larmes. Mais vous serez gentil de m'arrêter un taxi, tout à l'heure.
Tout en préparant son bébé pour la sortie, elle ne peut s'empêcher de penser que Brahim n'allait pas sauter de joie en les voyant rentrer à la maison. Cela faisait cinq jours qu'ils ne s'étaient pas vus. Brahim les avait exclus de sa vie. Elle feindra de ne pas être touchée de son indifférence. Jamais elle ne lui dira que les jours de Rahim étaient comptés. Elle refusait de lui donner cette joie.
(À suivre)
A. K.


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