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Les blessures du passé...
Publié dans Liberté le 23 - 07 - 2011

RESUME : Habiba a une dent contre le vieux cousin. Elle ne le laisse pas approcher sa mère. Il repart déçu. Elle ne veut pas que son héritage lui tombe entre les mains. Mais sa mère même mourante, demande après lui…
7eme partie
7e-Me reposer, cet instant-là, ce sera lorsque tu seras mariée… Quoi que tu en dises, je sais le sentiment que ce garçon est fait pour toi. Il suffit que le destin vous rapproche pour que tu connaisses le bonheur !
- Le bonheur, c'est du passé. Ne te fais pas de soucis, pour moi, il y a Dieu, la rassure Habiba. Il me protégera…
Aïcha donne des signes d'impatience, elle élève la voix, attirant l'attention des cousins et des amis, se tenant autour du lit.
- Je voudrais savoir, dit-elle. Envoie quelqu'un chez Bachir et dis lui que je veux le voir. D'ailleurs, pourquoi n'est-il pas venu ?
La jeune femme lui promet d'envoyer quelqu'un mais dès qu'elle sort dans la cour, elle ne le fait pas. Elle sait que sa mère serait prête à signer avant sa mort, en échange de la parole de son cousin. Elle ne veut pas qu'il se paye leur tête. Elle tourne en rond, à travers la maison et en profite pour discuter avec deux vieilles tantes.
Celles-ci s'apprêtent à partir avant la tombée de la nuit. Au fond de son cœur, elle prie pour qu'il ne conclue jamais cette affaire. Pour rien au monde, elle ne lui cédera les biens de la famille. Même pas pour les beaux yeux d'un homme.
Il faudrait que sa mère meure pour que Bachir ne réalise pas son rêve de toujours.
Au milieu de la nuit, Aïcha a de douleurs au ventre. Habiba panique à ses cris et sans les cousins et cousines, à leurs côtés, elle retrouve un peu son calme.
- Il faut l'emmener à l'hôpital, dit un cousin. Elle souffre trop…
Ses cris et ses lamentations n'en finissent pas. Ils sont contraints à débrouiller une voiture. Le seul qui en possède une est Bachir. Il est aussi leur plus proche voisin.
Habiba devine à sa mine renfrognée qu'il lui en veut toujours. Heureusement, sa mère n'a rien remarqué. Malgré ses douleurs, elle est consciente de tout ce qui se passe autour d'elle. Rien ne lui échappe.
Quand elle trouve la force de s'accrocher au bras de sa fille, elle lui murmure :
- Tu ne bouges pas d'ici. Quelle que soit l'issue de cette nuit, il ne faut pas te laisser abattre par la douleur.
- Mère, je ferme la maison et je viens avec toi…
Mais Aïcha refuse.
- Non, tu restes ici…
Habiba l'embrasse, en pleurs. Des cousins se chargent de l'installer à l'arrière. Sa mère lui fait un signe alors que la voiture démarre. La jeune femme regarde la voiture s'éloigner et ne rentre à la maison qu'une fois que les feux ne sont plus visibles dans la nuit…
(À suivre)
A. K.


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