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La toponymie au secours de l'histoire
Les Berbères et leur contribution à l'élaboration des cultures méditerranéennes
Publié dans Liberté le 07 - 08 - 2011

Les chercheurs ont souvent eu recours à la toponymie pour rendre compte de la vastitude du monde amazigh et de sa continuité géographique et ethnique.
3iéme partie
Toujours est-il qu'en l'état actuel des choses, le morcellement géographique de l'élément berbérophone à travers l'immensité aux trois quarts désertiques du nord de l'Afrique, suggère à l'observateur non averti l'idée que l'amazighité ne peut être, ou même n'avoir été, que minoritaire, à telle enseigne qu'un universitaire moyen-oriental ne s'aperçoit pas de la bévue qu'il commet ainsi : balayant du revers de la main, sur une carte, une large zone désertique et totalement inhabitée, autour d'une oasis amazighophone marquée en jaune, il lance à la cantonade : “Mais voyez comme c'est vaste le domaine de la langue arabe !” Aussi est-il utile de signaler que c'est la toponymie qui rend le mieux compte de la vastitude du domaine historique amazigh et qui en indique les limites de façon suffisamment précise. Que ce soit au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, au Mali et à une moindre échelle, en Libye, au Niger et en Tunisie, c'est grâce au berbère que les toponymistes procèdent au décryptage étymologique de la majorité des noms de lieux, de régions, de fleuves, de signes
d'une désertification rampante, partie du centre du Sahara actuel avant même l'époque historique, et progressant irrésistiblement en direction du Nord. Il s'ajoute à cela un système orographique cloisonné.
Ce sont ces caractéristiques géographiques de la e~ Libyé “qui ont façonné et le tempérament et l'histoire amazighs, et ont fait que, dans l'antiquité, il y a eu des Berbères des zones côtières et de leurs arrière-pays immédiats, et des Berbères de l'intérieur des terres, habitants sédentaires en minorité, seminomades ou nomades en majorité, évoluant dans les zones montagneuses, les plateaux semi-arides ou, dans le désert autour d'oasis enclavées. Pour des raisons évidentes, seuls les Imazighen des régions voisines ou relativement proches de la mer sont entrés en contact avec les peuples méditerranéens de l'Antiquité, les Grecs, les Phéniciens, les Romains et les Hébreux, en plus de leurs voisins, les Egyptiens, évidemment ; et seules leurs élites ont pu s'acculturer sérieusement. Les autres sont restés en réserve, si je puis dire, et ont ainsi pu sauvegarder la culture amazighe proprement dite. Cependant, les premiers partenaires historiques des Imazighen ont bien été leurs voisins les plus proches, c'est-à-dire les Egyptiens. Mais nous en parlerons en dernier, parce que les deux peuples semblent avoir eu beaucoup plus que de simples rapports de voisinage. C'est des Grecs qu'il sera d'abord question.
Après des frictions, ou même de courtes guerres dues au fait que des colons hellènes sont venus s'installer sur les côtes lityques, face à la Grèce, au IXe siècle av. J.C, il semble bien qu'un modus vivendi ait été assez vite trouvé entre les nouveaux venus et leurs hôtes berbères, dans l'ensemble des cinq cités, les fameuses Pentapolis, appelées à prospérer sur la rive sud de la Méditerranée pendant plus de quinze siècles, du IXe siècle av. J. C., jusqu'au VIe siècle de l'ère chrétienne. Ecoutons le grand pocte grec Callimaque (315-240 av. J. C.) d'une désertification rampante partie du centre du Sahara actuel avant même l'époque historique, et progressant irrésistiblement en direction du Nord. Il s'ajoute à cela un système orographique cloisonné.
(À suivre)
M. C.
NDLR : Titres et intertitres sont de la rédaction


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