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Arezki Aït Larbi dénonce une “provocation politique”
Il a été privé de son passeport depuis deux mois
Publié dans Liberté le 18 - 08 - 2011

Le journaliste n'est pas à sa première tracasserie. En 2006, son passeport avait fait l'objet d'un blocage suite à une plainte en diffamation déposée contre lui après publication d'un article sur les traitements inhumains infligés aux prisonniers de Tazoult-Lambèse.
Le journaliste Arezki Aït Larbi n'est pas au bout de ses peines. Après l'épisode de son arrestation par la police pendant près de cinq heures à la sûreté urbaine de Chéraga, il est à nouveau victime d'un autre arbitraire : le blocage de son passeport. “Au mépris des lois de la République, la police a décidé, une fois encore, de bloquer mon passeport. En déposant mon dossier, le 19 juin 2011, à la daïra de Chéraga (wilaya d'Alger), j'ai été informé par un fonctionnaire que le document serait prêt dans un délai d'un mois. Près de deux mois plus tard, je suis toujours privé de passeport et interdit, de fait, de quitter le territoire national. En me présentant le 16 août 2011, et pour la quatrième fois, à la daïra de Chéraga, le même fonctionnaire me révèle que ma fiche de police était toujours bloquée au commissariat de Chéraga et que je devais m'y rendre pour ‘voir de quoi il s'agit'”, dénonce-t-il dans un communiqué rendu public hier. Pour le correspondant du journal français le Figaro, il n'y a pas l'ombre d'un doute : il s'agit bel et bien d'une “provocation politique”. “Je dénonce le blocage de mon passeport comme une provocation politique, un intolérable abus de pouvoir, une violation de ma liberté de circulation et une atteinte à mon activité professionnelle”, s'élève-t-il. Connu pour son indépendance et son style tranchant, Arezki Aït Larbi n'est pas à sa première tracasserie.
En juin 2006, le même document a fait l'objet d'un blocage de la part du même commissariat suite à une plainte en diffamation déposée contre lui après publication d'un article sur les traitements inhumains infligés aux prisonniers de Tazoult-Lambèse.
Si, par le passé, il mettait ces dérapages sur le compte d'un “dysfonctionnement bureaucratique”, ce n'est plus le cas aujourd'hui en y voyant plutôt “un harcèlement ciblé”, surtout que l'article 11 de l'ordonnance n°77-1 du 23 janvier 1977 relative aux titres de voyage limitant les cas de refus d'un passeport ne s'applique pas à lui. “La récurrence de ces agressions émanant d'un même commissariat, et pour un même "motif", me pousse à croire aujourd'hui qu'il s'agit bien de ces pratiques mesquines et indignes, dont les régimes autoritaires sans légitimité sont si coutumiers”, s'offusque-t-il non sans souligner que “ces dérapages politico-policiers que l'éthique réprouve et que l'Etat de droit condamne violent la Constitution qui garantit pourtant "le droit d'entrée et de sortie du territoire national"”.
Ferme, le journaliste Arezki Aït Larbi refuse de “quémander comme une faveur ce qui relève d'un droit citoyen” et tient à livrer bataille sur le seul terrain de la légalité. “Dans un pays où l'allégeance clanique est érigée en système de gouvernance, et la répression en mode de gestion des conflits, il peut paraître dérisoire de s'insurger au nom de la légalité contre le blocage d'un passeport. J'ai pourtant la ferme conviction qu'opposer la force des lois — écrites — de la République à l'arbitraire officiel reste l'ultime rempart contre les traditions perverses du sérail”, explique-t-il. “En prenant l'opinion publique à témoin, je tiens à rappeler aux autorités que le respect de la loi s'impose d'abord à ceux qui ont la charge de la faire respecter. Cette même loi impose aujourd'hui à l'administration de me délivrer un passeport dans les meilleurs délais. Ou de me notifier, par écrit, un refus motivé”, ajoute-t-il.


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