Le journaliste et éditeur Arezki Aït Larbi a été retenu pendant plusieurs heures au commissariat de Chéraga avant d'être libéré en fin de journée, a-t-on appris auprès de l'intéressé.«Je me suis déplacé, ce matin, au commissariat de Chéraga qui devait me convoquer cela fait quelques jours, pour une enquête administrative qu'ils devaient effectuer. C'est que j'avais déposé, quelque temps auparavant un dossier pour obtenir un agrément pour un journal auprès du tribunal de Chéraga. Là, ils m'ont arrêté», a raconté le journaliste, joint hier par téléphone. Il a été arrêté pour un mandat d'arrêt émis contre lui en 1997 par un juge du tribunal de Sidi-M'hamed, suite à une plainte pour diffamation déposée contre lui pour un article paru en 1994 portant sur les conditions de détention dans la prison de Tazoult, à Batna. En 2007, le journaliste avait été acquitté après avoir été privé de passeport pendant plusieurs jours. Cette décision n'aurait pas été notifiée au commissariat de Chéraga. «J'ai été retenu pendant 5 heures quand même !», a commenté le journaliste après sa libération. Membre fondateur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme en 1985, Arezki Aït Larbi a fait plusieurs séjours en prison durant la décennie 1980 à cause de son engagement politique. Il a été longtemps correspondant à Alger de plusieurs journaux français. Il est actuellement gérant des éditions Koukou. A. B.