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Au rythme des vagues usmistes…
Traversée sur “Arielle” en Rouge et Noir
Publié dans Liberté le 25 - 10 - 2003

Les supporters de l'USM Alger ne sont pas comme les autres. Non pas qu'ils soient plus nombreux, mais simplement parce qu'ils ont cette particularité de faire fête… de tout match. Y compris quand les camarades de Dziri s'inclinent. Là où leur équipe va, ils sortent leur “attirail” et embarquent. Même à l'extérieur du pays. Lors du déplacement en terre tunisienne pour y affronter l'Espérance, dans un match sans enjeu majeur, les Rouge et Noir n'ont pas dérogé à la règle. À leur règle. À bord du navire grec, affrété par la CNAN, les gars de Soustara ont longuement et bruyamment festoyé. Carnet de bord d'une traversée 100% rouge et noire. Bienvenue à bord.
En ce vendredi d'octobre, une pluie fine s'abat sur Alger. La ville dort encore en ces premières heures de la matinée. Mais aux alentours du port, l'ambiance est bon enfant. Une grappe d'inconditionnels de l'USMA arrache Alger de sa torpeur. Des slogans sont scandés à pleine gorge mais aussi des couleurs chatoyantes ornent la salle d'attente du port d'Alger : le rouge et le noir. Les jeunes de Bab El-Oued, de Soustara et de La Casbah s'apprêtent à faire un voyage excitant, passionnant. Ils ont déboursé une petite fortune — certains ne travaillent même pas —, juste pour témoigner leur amour inaltérable au club cher à Amar Ezzahi, Guerrouabi et Mourad Djaâfri. Une bonne quarantaine de jeunes, tous arborant les couleurs du club, plante déjà le décor, deux heures avant le grand départ. Survêtements, jaquettes, sac-à-dos et même les chaussures et les chaussettes sont en rouge et noir. Karim, l'un de ces jeunes, exhibe fièrement un porte-monnaie aux mêmes couleurs portant le sigle magique de l'USMA. Noué autour de son cou, cet objet paraît comme une cerise sur le gâteau pour ce supporter vêtu en rouge et noir de la tête aux pieds. Et il n'est pas le seul. Tous les moyens semblent bons pour célébrer le club de Soustara pour peu que les couleurs soient préservées. Et ce n'est pas fortuit si les férus de l'USMA mettent à contribution les géants mondiaux de la balle ronde pour porter aux nues leur équipe fanion. À commencer par le Milan AC auquel s'identifient les supporters usmistes. Pour eux, il ne fait aucun doute, l'USMA est la copie conforme du Milan AC et plus si affinités… Pour cause, dans l'enceinte du port d'Alger et sur le bateau, les jeunes célèbrent tout à la fois “USMA-Milano et Bologhine-Sinsiro”. Même en accomplissant les formalités d'embarquement, on crie, on danse et on applaudit à tout rompre. Le hall de la salle s'est subitement transformé en arène de foot. Les préposés aux guichets apprécient bien cette ambiance très spéciale d'un vendredi qui s'annonce morne. Certains, taquins visiblement mouloudéens, tentent de les chambrer amicalement, d'autres acquis à la cause de l'USMA accueillent les supporters avec de larges sourires. Comme quoi, la rivalité entre le MCA et l'USMA s'étend jusqu'à l'administration du port d'Alger. “Mazal, mazal, mazal Mouloudia”, répond illico la foule rouge et noire à une taquinerie d'un “Chenoui”.
11h. Le groupe embarque à bord du navire Arielle. En une fraction de seconde, tout le monde gagne la proue qui fait face au boulevard Zighoud-Youcef. Ils ont pris possession des lieux. Au propre et au figuré. Le bateau devra désormais battre pavillon… USMA. Le rouge et noir est omniprésent. Juchés sur les rebords du navire et sur les chaises de la terrasse, les fidèles supporters s'en donnent à cœur joie. Ils entonnent tous les refrains bien connus du kop de Bologhine à pleine gorge. Que la fête commence !
Leurs clameurs, loin de se perdre dans le silence glacial de la matinée, semblent plutôt réveiller les Algérois du front-de-mer. “USMA Milano”, “Kahla ou hamra mon amour”, “Ouled Soustara, El-Qasba, Bab El-Oued” sont autant de slogans fétiches de ses jeunes lancés par-dessus bord. Quelques instants après, le boulevard Zighoud est noir de monde. Aux clameurs des supporters, on répond de l'autre côté, envieux, par des saluts comme pour leur souhaiter un bon voyage. Comme à Bologhine, les accompagnateurs de l'USMA ont tenu à allumer des fumigènes avant que Arielle ne largue ses amarres. Sous une pluie pourtant de plus en plus dense, les Usmistes se laissent aller dans une ambiance des fameux jeudis soirs. Les maillots de Chevtchenko et de Maldini le disputent allègrement à ceux de Achiou, Amour et Dziri. Une demi-heure de fiesta et les supporters s'impatientent du départ. “Qelaâ, Qelaâ Ya Babor, Kahla ou Hamra mon amour !”, improvisent-ils sur place. 11h30. Le navire lève enfin l'ancre. Les Rouge et Noir, tout feu tout flamme, adressent un ultime “au revoir” à leurs frères ennemis du Mouloudia sous forme d'une chansonnette : “Ma ahla an naâiche fi Barcelona, wa Dzaïr tabqa tabqa li l'Mouloudia.” À mesure que le bateau grec s'éloigne de la Baie d'Alger, les slogans cèdent la place aux drapeaux agités à bout de bras. Plusieurs d'entre les supporters quittent leur accoutrement usmiste et rangent leur matériel “de bataille” le temps d'une longue traversée de 24 heures. Certains, visiblement fatigués, n'ont pas tardé à tomber dans les bras de Morphée. D'autres, en revanche, poursuivent la fête à bord, à coups de chants et de derbouka sous le regard amusé du personnel navigant, manifestement enchanté par cette ambiance originale.
USMA, MCA, JSK : même combat !
Parmi la galerie usmiste, il y a un invité de marque : un supporter du Mouloudia. Arborant fièrement le maillot vert et rouge du MCA, Toufik n'en partage pas moins le bonheur de ses amis de l'USMA. “Hada oulid houma y a khou !”, dit Nassim comme pour expliquer cette présence bizarre du Mouloudéen. Le concerné confirme lui aussi : “Je suis venu m'amuser avec les jeunes de mon quartier puisque c'est un match de Coupe d'Afrique.” Un autre vêtu d'un maillot aux couleurs de la JSK fait lui aussi irruption dans le groupe. Une photo souvenir s'impose, propose un supporter de l'USMA. Joignant le geste à la parole, il s'intercale avec son maillot frappé du rouge et noir entre ses mains ceux de la JSK et du MCA. Bel exemple de sportivité et beau geste de solidarité chaudement apprécié par tous. Le personnel du navire, tout heureux de recevoir des passagers bien spéciaux, est aux petits soins avec la délégation. “Donnez-leur des cabines gratuitement”, ordonne un responsable au préposé à la réception. Les supporters qui devaient voyager en fauteuil sont agréablement surpris d'entendre cette voix. “Il n'y a qu'en Algérie qu'on peut trouver une telle générosité”, lâche, tout content, l'un d'entre eux. Une fois tout le monde affecté à sa cabine, le groupe se retrouve dans le salon pour une partie… de joie, d'allégresse et de danse sous les airs habituels des Rouge et Noir. La séance durera jusqu'à la fin de l'après-midi.
16h. Le salon du navire retrouve enfin le silence. Les plus résistants finissent par succomber au sommeil, malgré le tangage du bateau. Quelques-uns, plus inspirés, contemplent l'immensité de la mer et sa beauté. D'autres s'en vont fouiner les moindres recoins du navire. L'équipage ayant donné carte blanche aux jeunes supporters, ces derniers ne se privent pas d'aller découvrir cet imposant “engin” long de 147 mètres. Pour l'anecdote, Ali, l'un des animateurs du groupe, tombé nez à nez avec un couple dans sa quête des recoins du bateau, lui a lancé ceci : “Ne faites pas comme au Titanic…”
19h. À l'appel du réceptionniste, tout le monde accourt au restaurant. L'ambiance reprend ses droits. S'étant plus au moins reposés, les Rouge et Noir affichent maintenant plus d'entrain. La fête recommence. En mangeant. Les serveurs sont tout contents d'accueillir une clientèle particulière. À une anecdote succède une chanson. L'USMA est bien sûr mêlée à toutes les sauces musicales génialement préparées par ces habitués de Bologhine.
Le répertoire est impressionnant. “Vous savez, pour Amour à lui seul (le joueur), nous avons composé plus de 16 chansons”, affirme Madjid, comme pour illustrer le génie populaire des Usmistes. Retour au salon, mais pas pour festoyer. Pour regarder la télévision cette fois. L'ennui commence à se faire ressentir. Faute de mieux, on s'accroche au feuilleton de Chafika. Un silence de cathédrale s'installe. Pas pour longtemps puisque un agent a cru bon d'éteindre le petit écran. “Chafika ! Chafika !”, crie la foule à l'unisson. Le navigateur s'est aussitôt exécuté. Puis vint Salim, ce véritable bout-en-train du groupe. Photographe free-lance, Salim, coiffé d'un chapeau aux couleurs de l'USMA, dont il est un fervent supporter, a subitement enflammé la salle. “Chiwawa ! Chiwawa !”, ce refrain, tube de l'été, est repris en chœur par une foule enthousiaste. Au détour de deux clichés grillés à l'aide de son Polaroïd, il exécute une danse à vous tordre de rire. Il est sans conteste l'homme par qui le bonheur arrive. Notre photographe Yahia immortalise lui aussi ces moments intenses. La fête est totale. Elle le sera encore plus quand le commandant de bord a donné le feu vert pour l'ouverture de la discothèque. Au milieu des jeux de lumière, les Usmistes se sont copieusement déhanchés sous les airs endiablés du cheb du jour. Jusqu'au milieu de la nuit. Au réveil, bonjour Tunis ! On s'empresse à liquider les formalités du débarquement pour se consacrer aux Tunisiens. Les douaniers tunisiens les ont délestés de leurs fumigènes. “On va leur faire el-houl même chez eux !”, annonce Djamel, furieux, qui déroule son immense banderole pour annoncer la couleur. Aussitôt dehors, les Usmistes mirent le feu aux poudres, les chauffeurs de taxi postés devant le port semblent ahuris devant le culot des Algérois. “Rahoum jaw lewlad, wlad Soustara !”, crient-ils, rageurs. Les badauds suivent curieusement ce spectacle peu commun. Eh oui, les Usmistes arrivent ici en conquérants !
Le Tramway, c'est gratis pour les Usmistes !
Direction le centre-ville, la célèbre avenue Bourguiba plus exactement. Mine de rien, les rouge et noir ameutent les passants. Heureuse coïncidence, ils croisent un groupe de touristes italiens et la fête reprend de plus belle ! Aux cris de “Milano ! Milano !” Les Italiens, visiblement ravis, s'arrêtent devant la galerie usmiste et partagent joyeusement avec elle ces moments d'euphorie. Les Tunisiens sont comme groggy par l'audace et l'esprit fêtard des Algérois. Ils auraient certainement souhaité voir de telles scènes dans les rues de leur capitale. L'espace de quelques minutes, la belle avenue se drape des couleurs de l'USMA, tandis que celles de l'Espérance — club très populaire du reste — se font plutôt timides. Ayant remarqué de loin cette ambiance typiquement algérienne, Omar Guerid, originaire de Kabylie, qui débarque de Libye où il vit depuis dix années, se mêle à la foule avec sa voiture rutilante. Les supporters n'en demandent pas plus. La belle Passat dernier cri, tout ornée de rouge et noir, se met alors à sillonner Tunis sur fond de clameurs du stade. La fête se poursuivra ainsi jusqu'à 15h, quand les inconditionnels de l'USMA prirent le chemin du stade. Là aussi, ils n'ont pas raté l'occasion de se faire remarquer. Malgré les supplications des flics, ils n'ont pas voulu payer les tickets du tramway. “Nous sommes des jeunes chômeurs, nous n'avons pas d'argent”, assènent-ils sentencieux à leurs interlocuteurs. Ces derniers, craignant sûrement que les choses ne prennent une autre tournure, se sont résignés à céder aux desiderata des Usmistes. Ironie du… sport, le mythique stade El-Menzah qui devait couronner la fiesta des jeunes supporters avec un éventuel résultat positif de l'USMA a été leur cauchemar. Le 2 à 0 leur a fait mal et la galerie espérantiste a pris le dessus. Quatre-vingt-dix minutes de silence, cela suffit ! Les Rouge et Noir étant avant tout des fêtards, la défaite des poulains de Abdelouahab n'a pas altéré leur enthousiasme. Une fois le stade quitté sous bonne escorte, les supporters reprirent en effet les chants et font même de l'ambiance au centre-ville. D'autres, abattus par l'issue du match, sont aller noyer leur chagrin dans les… “souikat” de Tunis pour se refaire une bonne mine. Et c'est dans cet esprit que les Algérois quittent de nuit la Tunisie à bord du ferry Arielle . À l'arrivée au port d'Alger, ils ont aussi allumé des fumigènes dans la proue du navire. Comme lors du départ. Sacré Usmistes !
Usmistes de 5 à 78 ans !
Parmi le groupe de supporters ayant fait le voyage tunisien, il y avait deux personnes qui ne pouvaient passer inaperçues. Il s'agit du doyen âami Ahcène et du plus jeune féru de l'USMA, Anès Zineddine. Le premier est âgé de… 78 ans et le second de tout juste… 5 printemps. Voilà une belle communion entre les générations de supporters des Rouge et Noir. Du haut de ses 78 printemps, âami Ahcène affiche une fidélité à toute épreuve pour l'USMA dont il se souvient encore de la création en 1931. Se portant comme un charme, il confie qu'il accompagnera son équipe, que ce soit en Egypte ou au Nigeria. “J'ai une petite retraite en devise et j'en profite pour suivre l'USMA là où elle va”, confie notre vieux jeune supporter. “Je ne peux me passer de l'USMA”, lâche-t-il. Anès Zineddine, lui, fait son apprentissage dans la galerie usmiste. Son père veut l'initier à l'amour du club de Soustara pour en assurer la relève. Dans le groupe, il y avait aussi âami Hocine, 62 ans, ancien joueur de l'USMA, qui, lui aussi, dit ne jamais rater les rendez-vous du club. C'est lui qui organise la galerie et raisonne les supporters pour éviter les dérapages dans le bateau et à Tunis. Ahcène et Hocine, ce sont deux anciens, deux sages qui veillent sur la sérénité, qui forcent le respect.
De Finsburry à Tunis, via Bab El-Oued
Venir de très loin pour assister à un match dont l'issue n'à aucune incidence sur la qualification de son équipe est assurément un geste de bravoure. À l'USMA, c'est presque la moindre des choses pour les férus du club. Réda, ce jeune de 28 ans, établi dans la lointaine Finsburry, dans la banlieue de Londres, depuis 1997, n'a pas voulu rater le rendez-vous de Tunis. Deux jours avant le grand départ, il rentre sur Alger et achète son billet à la CNAN pour être du voyage. Réda n'a bien sûr rien perdu de son comportement d'Algérois d'abord, d'Usmiste ensuite. Il laisse son anglais de côté et donne libre court à sa verve typiquement rouge et noire. Réda ne semble pas dépaysé. Il connaît tout le répertoire de ses amis du kop. Y compris les chansons les plus récentes. Et en Tunisie, il n'était pas le seul Usmiste d'outre-mer ni d'outre-Manche. Beaucoup ont pris le vol direct sur la capitale tunisienne. Comme quoi, la galerie de l'USMA, ce n'est pas uniquement le Virage de Bologhine, c'est aussi une diaspora !
H. M.


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