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Du rire et des maladresses
LALA YA ZAWJATI LAZZIZA
Publié dans Liberté le 23 - 08 - 2011

La pièce théâtrale Lala ya zawjati lazziza (Non, ma chère épouse), produite par l'association culturelle Aoun de Sétif, a été représentée dimanche dernier au Théâtre régional de Batna. Ecrite par Lamri Kaouane, mise en scène par Tounès et interpretée par un duo de comédiens, cette pièce est une remise en question fondamentale du rôle traditionnel : le travail de la femme au sein du couple.
En plus de faire rire, cette comédie dénonce l'attitude de l'homme vis-à-vis du travail de la femme. D'une durée d'une heure, la pièce raconte, dans le premier tableau, l'histoire d'un couple d'universitaires nouvellement marié dont l'épouse arrive à décrocher du travail et l'époux, par contre, reste sans emploi, au chômage bien qu'ils disposent d'un même diplôme. Le mari, en situation de chômeur, et bien qu'il désapprouve totalement le travail de sa femme, a fini bien par accepter d'être aidé par sa femme, bien sûr pour des raisons financières et non morales. Contraint, il accepte de s'occuper de l'intérieur de la maison pendant que sa femme est au travail. Dans le deuxième tableau, ce sont les conflits qui prennent le dessus car l'homme se sent amoindri, affaibli, étant donné que c'est la femme qui part chercher la graine.
Dans le troisième et dernier tableau, le mari, qui dispose d'une licence, arrive à décrocher un emploi, comme agent de sécurité dans une faculté. Même si le salaire qu'il touche ne lui permet pas de vivre aisément, il interdit à sa femme de retourner au travail. Et la réplique est cinglante: “La la ya zawjati lazziza”. Au delà de l'amusement et du divertissement qu'elle procure, la pièce porte un regard critique sur la société et ses mœurs. Le metteur en scène a abusé des principaux procédés comiques du théâtre : le comique de mots, le comique de situation, le comique de geste et la satire. Le décor est comme celui de toutes associations très dénué, se limitant à quelques éléments et chaises. Le décor ne participe pas grandement au propos de la pièce, en plus de la pauvreté du texte. Il faut le dire, il n'y a pas une grande recherche.
Les mots, parfois même, n'ont pas leur place. Il y a aussi les traits psychologiques et moraux qui n'étaient pas très bien caractérisés, ce qui a rendu la compréhension un peu masquée, peu claire. Il est également extrêmement difficile pour le spectateur de repérer les indices et de décrypter les personnages, de savoir ce qui se passe réellement dans leur tête, de montrer leur psychologie.
La pièce souffre d'un problème d'adéquation entre la psychologie et la dimension des deux personnages et elle a été exécutée d'une manière machinale. Le public riait parfois des comédiens et de leurs gaucheries que des personnages.


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