Rien ne va plus entre l'exécutif communal d'Akbou et les gérants des auto-écoles de la même région. Et pour cause le retard flagrant de l'APC d'Akbou dans la délocalisation du circuit automobile utilisé jusque-là par quelque 27 auto-écoles que comptent les communes de la haute vallée de la Soummam. Sis en face de l'hôpital Akloul Ali de la ville d'Akbou, cet ancien circuit est non seulement mal situé, mais il ne répond guère aux normes requises. Au manque de structures d'accompagnement, telles que le bureau de l'examinateur, les sanitaires… s'ajoute l'exigüité des lieux et l'insécurité. Selon le représentant des auto-écoles de la région, M. Achour Amri, le maire d'Akbou n'a pas tenu sa promesse de transférer à temps ce circuit. “Pis encore, il s'est même permis de transformer cet endroit en parking payant, avant même le lancement des travaux du nouveau circuit qui devrait être réalisé au niveau du marché hebdomadaire de véhicules, sis au lieudit Bouyizane”, s'indigne-t-il. Notre interlocuteur tient à nous rappeler que le premier magistrat d'Akbou s'est engagé, lors d'une réunion tenue au mois de juillet dernier, à réaliser un tel projet dans l'immédiat. “Il nous a même promis que le nouveau circuit automobile sera opérationnel dès la rentrée sociale en cours. Mais en vain !” affirme-t-il. Afin d'exprimer leur ras-le-bol, les propriétaires d'auto-écoles de la circonscription d'Akbou ont organisé mardi passé un sit-in devant le siège de l'APC de la même ville. Face à cette mobilisation, le P/APC d'Akbou a finalement daigné recevoir une délégation des contestataires à laquelle il a, encore une fois, promis de prendre en charge leurs doléances. “Espérons que cette fois-ci nos responsables se pencheront sérieusement sur notre problème en procédant au lancement des travaux de réalisation d'un nouveau circuit à même de répondre aux besoins de la profession”, nous a déclaré M. Amri à sa sortie du siège de l'APC d'Akbou.