Djamel Abdoun, le sociétaire du club grec de l'Olympiakos, fait partie de la génération des internationaux algériens ayant pris part aux éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010. Il a même participé avec les Verts à la double phase finale de la Coupe d'Afrique des nations et à la Coupe du monde sud-africaine. Il compte 11 participations en sélection nationale sans le moindre but inscrit. Abdoun aura-t-il une chance de prouver à Halilhodzic ce dont il est capable de faire lors des deux prochains matches amicaux de novembre prochain, à l'issu duquel le coach national dégagera la liste définitive pour les prochaines éliminatoires ? Après avoir fait le choix d'évoluer dans le championnat grec, l'ex-milieu de terrain du FCNA ne cesse de progresser match après match. Et ses bonnes prestations avec Kavala lui ont ouvert les portes du prestigieux club grec Olympiakos avec lequel il est en train d'accomplir un début de saison prometteur. Il est l'un des rares internationaux algériens à disputer la plus prestigieuse des compétitions européennes, à savoir la Ligue des champions européenne. Sportivement parlant, aucun sélectionneur ne peut se priver d'avoir dans son contingent un élément comme Abdoun qui, faut-il le rappeler, n'a plus remis les pieds en sélection depuis le mois de mars dernier, plus précisément après le match Algérie-Maroc (victoire des Verts sur la plus petite des marges), pour des raisons purement disciplinaires. Faute d'avoir critiqué la FAF et non content de son statut d'éternel remplaçant, Abdoun ne s'était pas empêché de se révolter, criant sur tous les toits d'être victime d'une injustice flagrante. Un geste qui a provoqué l'ire de la FAF, laquelle avait décidé, illico presto, de le mettre à l'écart. Mais avec l'avènement de Halilhodzic, les choses devront connaître une issue favorable à Abdoun. En effet, le coach national s'est engagé à rompre avec le passé de l'EN en mettant les compteurs à zéro. Halilhodzic avait même lancé un message clair à Abdoun lors d'une conférence de presse : “Je suis de près toutes ses prestations. S'il mérite sa place, je le convoquerais sans la moindre hésitation”, avait-il indiqué à ce sujet. De son côté, Abdoun ne cesse de réclamer son retour en équipe nationale car, sur le plan purement sportif, il rempli parfaitement les critères nécessaires. “Je suis impatient de retrouver la sélection algérienne. J'estime que la forme que j'affiche depuis le début de cet exercice plaide largement en ma faveur. Je mise sur les deux prochaines rencontres amicales pour faire mon retour chez les Verts”, espère-t-il. En convoquant Abdoun lors des deux prochains matches amicaux, l'ancien sélectionneur des Eléphants gagnerait en crédibilité auprès du public algérien. N'était-ce pas lui qui a ressuscité Ghiles en sélection après une longue absence et offert aussi la chance à un Halliche en manque de compétition. N'était-ce pas lui qui a tendu la main à Metref, Meftah, Djabou et Fabbre pour ne citer que ceux-là. Pourquoi pas donc Abdoun ? Dans une période où on peut se prévaloir d'une légitimité des essais transparents sans Abdoun, Halilhodzic viendrait ainsi à commettre une incohérence criante. N. T.
