Conférence-débat à Alger sur les entreprises d'Etat et les défis du management stratégique    Adhésion du CODESA à l'Organisation mondiale contre la torture    Bac 2025: plusieurs condamnations à des peines de prison pour fraude et fuite de sujets d'examen    Wilaya d'Alger : Saison estivale, rentrée scolaire et grande campagne de nettoyage au cœur d'une réunion    ANP : arrestation de neuf éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 55637 martyrs    Forum africain de l'énergie : Yassaa présente l'expérience de l'Algérie en matière d'énergie durable    Chlef: plus de 300 projets enregistrés au guichet unique    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    Ambiance maussade en Israël où la guerre des ombres devient l'apocalypse publique    Les dernières sueurs de la saison    La finale WAT – MCA décalée à mercredi    Ligue 1 Mobilis: le leader tient bon à Chlef, CRB nouveau dauphin    Campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle    Un nouvel élan aux efforts de développement équitable et intégré    Les MAE de plusieurs pays arabes et musulmans condamnent    Au cœur des Hauts Plateaux de l'Atlas saharien, Aflou offre bien plus qu'un paysage rude et majestueux    Chaib reçoit le SG du Haut-commissariat à l'amazighité    Para-athlétisme/GP de Tunis: 11 médailles pour l'Algérie, dont 4 en or et un record mondial signé Berrahal    La présidente de l'ONSC reçoit la Secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Algérie    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Koweït    Ouverture à Alger de l'exposition collective "Héritiers de la lumière"    Relizane : le Moudjahid Abed Salmi inhumé à Mazouna    Ghaza: l'UNRWA met en garde contre l'arrêt complet des opérations humanitaires    L'USMA stoppe l'hémorragie, l'USMK enchaîne    La télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    Quels impacts le classement du GAFI (Groupe d'action financière) sur la liste grise et noire dans la lutte contre la corruption ?    La première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'Est du pays    Une date célébrée à travers plusieurs wilayas de l'est du pays    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    C'est parti !    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marché informel de l'or à Oran
Plus de 400 milliards de bijoux à Médina Djedida
Publié dans Liberté le 17 - 10 - 2011

Le phénomène de l'informel avec les tables ambulantes de vente de bijoux, certes ancien, prend de l'ampleur, surtout avec les dernières hausses des prix de l'or, dont le gramme varie entre 4 500 DA et 6 000 DA, selon la qualité du bijou.
Aucun secteur commercial n'est épargné. L'informel sévit et menace dangereusement les règles commerciales et fiscales. Après les vêtements, la viande, les fruits et les légumes… Le grand marché de Médina Djedida, considéré comme poumon du marché de l'or de la wilaya d'Oran, est gangréné par l'informel. Chaque jour, des dizaines de bijouteries sont visitées par les acheteurs des quatre coins de la région ouest du pays. Cependant, le phénomène de l'informel avec les tables ambulantes de vente de bijoux, certes ancien, prend de l'ampleur, surtout avec les dernières hausses des prix de l'or, dont le gramme varie entre 4 500 DA et 6 000 DA, selon la qualité du bijou. “La valeur des bijoux d'une seule table atteint le milliard de centimes. Il y a plus de 400 tables installées dans les artères du marché de Médina Djedida, soit 400 milliards de centimes de bijoux”, affirme un revendeur de bijoux ambulant. Mais notre surprise fut de taille quand nous apprîmes que plusieurs tables appartiennent à des propriétaires de bijouteries du quartier. “C'est pour revendre des bijoux douteux et, dès fois, pour éviter le fisc puisque la transaction est conclue sans facture”, précise notre interlocuteur. En effet, les prix affichés au niveau des tables ambulantes sont avantageux par rapport à ceux des vitrines des bijouteries. Autre caractéristique de l'informel, des courtiers (hommes et femmes) accostent les clients, surtout les femmes, et, souvent, ils arrivent à les convaincre à faire leurs achats au niveau des tables. “La complicité avec un bijoutier permet d'authentifier l'or, mais aucune garantie écrite n'est fournie (poids, carats : quantité d'or fin contenue dans l'alliage de ce métal) au client. Juste une affirmation qu'il s'agit d'un bijou en or”, avoue un nouveau bijoutier avant de dénoncer cette pratique. “Cette pratique de l'informel nuit aux artisans de l'or. Les contrôleurs de la qualité devraient traquer ces vendeurs illicites au lieu de s'acharner sur les artisans bijoutiers qui ont une réputation à défendre”, a-t-il ajouté. Les services du fisc et du contrôle sont incapables de débarrasser le marché de Médina Djedida de ces milliards éparpillés sur des tablettes, car l'enjeu est de taille. “Nous sommes contrôlés régulièrement et nous payons nos droits régulièrement, alors que des commerçants ambulants exercent dans une totale impunité. Oui, c'est de l'informel !” insiste un jeune artisan bijoutier qui vient d'être traduit en justice à cause d'une amende des services de contrôle non réglée. Quant aux anciens professionnels du métier, la hausse du prix de l'or a fait chuter les ventes : “La mévente a doublé. Les clients se font rares. Un grand nombre revend ses bijoux à son bijoutier pour boucler les fins de mois ou éponger une dette. Certes, de temps en temps nous recevons des commandes intéressantes, mais c'est rare. Oui, nous vendons par facilité pour les proches et les amis seulement. L'arnaque est devenue monnaie courante”, avoue amèrement Hadj M'hamed.
NOUREDDINE BENABBOU


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.