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Restée de longues décennies en jachère
La terre nourricière revivifie l'agriculture algérienne
Publié dans Liberté le 02 - 11 - 2011

La politique prônée par le ministère a pour fondement le règlement de toutes les contraintes entravant la marche vers la croissance du secteur.
Cuirassé par une politique des plus efficientes, le secteur de l'agriculture vit actuellement une ère plutôt faste. Après de longues années de disette, le monde agricole algérien entame une phase d'opulence. Cette reprise de la relance trouve son origine dans le large mouvement de restructuration et le dynamisme insufflés par la stratégie adoptée par l'actuel ministre. La refonte subie par le secteur a ciblé tous les démembrements relevant du département de Rachid Benaïssa ainsi que les partenaires directs et/ou indirects. La politique prônée par le ministre a pour fondement le règlement de prime abord de toutes les contraintes entravant la bonne démarche vers la croissance. Le ministère s'est attaqué à l'épineuse problématique du foncier qui a défrayé la chronique de longues années durant. Le foncier est, faut-il le reconnaître, l'axe autour duquel se greffent la plupart des problèmes de l'agriculture. En Algérie, la terre a toujours été une victime de toutes les formes de spéculation. Il a fallu attendre l'année 2011 pour que ce phénomène soit un tant soit peu atténué. Le premier trimestre de l'année 2011 a été consacré, en effet, à la mise en place d'instruments importants dans le renforcement du cadre économique et réglementaire et des instruments d'accompagnement liés à l'activité agricole. Si l'on juge les appréciations des cadres dirigeants du secteur qui ont présenté leur bilan, l'on peut déduire que des avancées ont été concrétisées suivant la politique tracée. Cette période a été aussi marquée par l'application des mesures de consolidation décidées lors du Conseil des ministres du 22 février 2011. L'on cite la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage par la mise en valeur des terres privées et celles du domaine privé de l'Etat à travers la concession. À ce propos, rappelle-t-on, sur les 218 000 dossiers recensés, plus de 140 000 ont été déposés le mois de mai dernier à l'Office national des terres agricoles (Onta).
Foncier, une problématique résolue
Près de 110 000 dossiers traités : L'obtention de l'acte de concession, mode exclusif de la gestion des terres agricoles relevant du domaine privé de l'Etat, se fait après signature du cahier des charges entre l'agriculteur et l'Onta. Cette loi consacre le droit de concession octroyée pour une durée de 40 ans renouvelable, après avoir été d'une durée de 99 ans. Cette nouvelle mesure est historique, estiment les observateurs, et met un terme à un manque de visibilité et des incertitudes préjudiciables en stabilisant l'exploitation du foncier agricole dans le cadre d'une vision claire. Le texte a réussi également à réconcilier le fellah avec sa terre. “Il n'y aura pas de développement durable s'il ne touche pas l'ensemble du territoire sans exclusion et sans marginalisation aucune.” Cette phrase est pour le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (Madr), un idéal, un défi autour duquel toute une stratégie doit être fondée. Cette idée résume à elle seule, une véritable feuille de route qui guide le Madr dans sa politique du renouveau agricole mais surtout rural. Si tant est que son intérêt pour les zones urbaines est resté encore intact, le ministère veut exhumer le monde rural et le sortir de sa déchéance. Il en fait son propre challenge. Le renouveau auquel aspire le département du Dr Rachid Benaïssa vise à revaloriser les espaces ruraux, dans lesquels vivent 13 millions d'habitants et à les inciter à se lancer dans une dynamique durable. L'autre grande ligne de son programme a trait à l'effacement de la dette des agriculteurs. Les dettes des fellahs qui devaient être effacées sont estimées à 41 milliards de dinars. Cette opération a touché environ 77 000 agriculteurs.
Le financement par crédits soulage les fellahs
En moyenne, 450 millions de centimes ont été effacés pour chaque fellah. D'autres ont bénéficié d'une aide de 400 millions de centimes. “Nous voulons accompagner ceux qui veulent travailler”, affirme le ministre. Mieux, un meilleur accès au financement à travers des crédits a été en outre décidé. Le ministère œuvre pour la facilitation de l'accès aux crédits pour les exploitants agricoles et les opérateurs économiques intégrateurs dans les filières agricoles. Il s'agit des crédits Rfig, le prêt fédératif et le crédit d'investissement Ettahadi, ainsi que le Fonds de garantie aux investissements agricoles. À cela, il y a lieu d'ajouter la mise à contribution des dispositifs de microcrédits et d'insertion des diplômés dans le secteur. Le chantier qu'a abordé la tutelle concerne la lancinante question de la régulation. Le ministre de l'Agriculture fonde beaucoup d'espoirs sur les différents dispositifs de régulation mis en place par son département afin de stabiliser les prix des produits agricoles. L'on citera l'exemple du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) dont l'application a commencé par la pomme de terre. Le Syrpalac joue, selon lui, un rôle primordial dans la régulation du marché. Ce qui confirme son impact sur la sécurité alimentaire du pays, garante de la souveraineté nationale. D'autres systèmes de régulation ont également été installés pour les céréales et le lait.
La régulation, l'autre défi !
Cette régulation qu'il faut pouvoir maîtriser progressivement constitue une solution idoine pour faire face au phénomène de la spéculation qui ronge toujours le marché national. Rachid Benaïssa souhaite que les responsables composant tous les démembrements de son département puissent se doter ainsi des capacités nécessaires qui leur permettront d'anticiper sur l'évolution du marché, pour ne citer que cet objectif. Il est impératif, escompte-t-il, que les cadres disposent de toutes les aptitudes pour une bonne lecture des indicateurs et autres tendances à tous les niveaux. Ce qui, par conséquent, leur facilitera l'évaluation des contrats de performance des wilayas. Les résultats affichés par les cadres lors des différents bilans trimestriels, montrent l'implication de la majorité des wilayas dans la politique adoptée par la tutelle. Celle-ci a encouragé aussi la renaissance des conseils interprofessionnels qui ont pu réorganiser le secteur dans sa profondeur. De telles performances ont donné lieu à des taux de croissance du secteur à deux chiffres, notamment en 2009 et 2010. Reste à savoir si ces résultats reflètent les potentialités humaines et les capacités financières dont dispose le secteur ! La réponse ne peut être que négative. D'où la nécessité de redoubler d'efforts. Car il existe encore une marge de progression à conquérir…
Badreddine KHRIS
proposalx 03-11-2011 19:31
elwatani elhor 03-11-2011 09:46
jardinbio 03-11-2011 09:06
tonton 02-11-2011 19:22
proposalx 02-11-2011 19:22
PAULO 02-11-2011 18:04
ticouc 02-11-2011 17:56
faut pas rêver 02-11-2011 16:42
benali 02-11-2011 15:35


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