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Système national de santé
Les spécialistes appellent à “un débat national”
Publié dans Liberté le 13 - 11 - 2011

Le système national de santé ne cesse de faire parler de lui. L'anarchie, qui affecte, aujourd'hui, le secteur de la santé, attestent des professionnels, est le résultat des politiques successives engagées par les pouvoirs publics depuis l'indépendance de l'Algérie. Le scandale des cancéreux, qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps, illustre à plus d'un titre cette situation. Quelle est la parade pour remédier à cette dérive de notre système de santé ? Pour répondre à la question, le professeur Farid Chaoui, spécialiste en gastroentérologie, a appelé hier à Alger, à l'engagement d'un “débat national”. Un débat, dit-il, qui devra connaître la participation de tous les intervenants dans le secteur. Appréhendant la transition démographique et épidémiologique qui pourra davantage exacerber, dans un futur proche, la crise de notre système de santé, le professeur Chaoui fait de ce débat national une priorité. S'exprimant lors d'une conférence-débat, organisée par le PLD (parti pour la laïcité et la démocratie — non agréé), le professeur Chaoui, qui a rappelé à l'occasion les différentes politiques et autres réformes engagées par l'Etat depuis 1962 à aujourd'hui, ne manque pas d'avancer quelques recommandations “importantes” pour le règlement des problèmes du système national de santé.
D'emblée, il suggère d'élever la part du budget alloué au secteur de la santé, actuellement estimé à 4% du PIB, “au minimum à 10%”. L'Algérie consacre actuellement à peine 250 dollars par habitant pour les soins, alors que beaucoup de pays consacrent en moyenne 4 000 dollars par habitant, par année. L'autre recommandation, et c'est la plus importante, de l'avis du professeur, porte sur la création d'une “caisse des assurances commune qui sera gérée par un conseil composé de représentants de l'Etat, des assurances sociales et des ménages”.
Le professeur Chaoui juge, à ce titre, qu'il est “aberrant” de continuer à financer le système de santé par deux “canaux”, à savoir le financement de l'Etat et celui de la Sécurité sociale. “Avec la création de cette caisse commune, il n'y aura plus de double système de santé, comme c'est le cas à présent”, a-t-il argué. Ceci, non sans regretter au passage, que les algériens ne bénéficient pas de leurs cotisations, puisque l'argent de la caisse nationale des assurances est destiné, en grande partie, au financement des structures sanitaires et des équipements, (souvent inadéquats), alors qu'il est censé être exclusivement consacré au remboursement des médicaments et des soins, y compris lorsque ces derniers sont assurés par le privé. Ce qui fera dire à M. Chaoui que “les malades sont, aujourd'hui, devenus des intrus au système de santé”. Insistant sur la nécessité de rembourser les actes assurés par des structures privées, le professeur Chaoui regrette, en outre, le fait que les dépenses des soins soient assurées à “40%” par les ménages.
Par ailleurs, le conférencier ne manque pas de mettre le doigt sur l'autre problème, non moins important, concernant la disponibilité des médicaments, en jugeant que les mesures d'urgence que prennent à chaque fois les autorités ne règlent pas le problème de “fond”.
Farid Abdeladim


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