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RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Ce que risque l'Algérie
Publié dans Liberté le 07 - 12 - 2011

Le réchauffement climatique que subit la planète n'est pas sans conséquences directes sur l'Algérie. Il est vrai que notre pays ne développe pas
une grande industrie polluante, mais à voir les températures qu'affichent souvent les pays voisins, ajouté à l'avancée du désert, l'Algérie risque gros.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a émis des inquiétudes quant à l'impact des conditions climatiques sur la sécurité alimentaire et la stabilité dans la région du Sahel et en Afrique dans son rapport intitulé “Sécurité des moyens d'existence, changements climatiques, migrations et conflits au Sahel”. Dans ce document, 19 zones identifiées connaissent des changements climatiques très sévères. Ces transmutations significatives de conditions climatiques ont provoqué un réchauffement allant de 1,5°C à 2°C en Mauritanie, dans l'est du Tchad et au nord du Mali. Première conséquence immédiate : conflit autour des terres arables, de l'eau et des forêts liées aux migrations environnementales. La 17e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de Durban (Afrique du Sud), qui réunit par ailleurs plus de 190 pays depuis le 28 novembre jusqu'au 9 décembre, soulève une problématique telle que l'Algérie devra anticiper pour se prémunir des dégâts collatéraux. Et la légitime question découle de l'attitude des pays responsables de ces augmentations des températures. “L'Europe s'active, la Chine montre des signes d'ouverture et les états-Unis, eux, ne bougent pas, au risque d'apparaître comme responsables d'un possible blocage des négociations internationales sur le réchauffement climatique”, estiment des observateurs. Et pour cause, l'Amérique, seul grand pays industrialisé qui n'a jamais ratifié le protocole de Kyoto, est le deuxième plus gros émetteur de CO2 de la planète, derrière la Chine. Il est vrai que l'objectif affiché à Durban est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre pour limiter la hausse de la température de la planète à +2°C. Mais faudra-t-il aussi poser le préalable des moyens à l'ombre d'une crise financière qui secoue les grandes puissances. D'où la fuite en avant de ces mêmes puissances qui proposent une feuille de route à l'horizon 2020. Face à ces vicissitudes des uns et des autres, l'Afrique subit le poids d'un réchauffement imparable qui ne dit pas son nom. Autrement dit, les pays africains, dont l'Algérie, devront s'adapter aux changements climatiques et supporter le poids de nombreuses pathologies silencieuses, des cultures agricoles infectes et du risque de manque de ressources hydriques dans certains de ses bassins. Pire, notre pays devra faire face aux recommandations de cette conférence qui ne promet certainement pas des solutions durables pendant que les pays émergents limitent leur intervention dans le langage académique. Des organisations non gouvernementales (ONG) ont soulevé les récentes tempêtes et sécheresses qui ont provoqué la flambée des prix des produits alimentaires. Qualifié de “sinistre avant-goût”, le phénomène météorologique a plongé des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté lors des 18 derniers mois. Et l'Algérie ne pourrait, dans un futur proche, que récolter les fruits d'une mauvaise gouvernance en matière d'environnement. Lors de cette conférence, “l'indice des villes vertes africaines” a annoncé les villes d'Afrique du Nord et d'Afrique du Sud qui sont les plus écologiques du continent. Aucune ville d'Algérie n'a été recensée ! Sur les 15 métropoles, seules deux villes du Maghreb, Tunis et Casablanca, sont citées dans ce classement qui prend en considération huit critères, dont l'énergie et le CO2, l'utilisation des terres, les transports, les déchets, l'eau, les sanitaires, la qualité de l'air et la gouvernance environnementale. Maillon faible des gouvernements africains et de certains pays de la rive sud de la Méditerranée, la question environnementale n'inquiète pas trop les décideurs.
FARID BELGACEM


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