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Qu'allons-nous faire si le diable Google sort de sa boîte ?
Publié dans Liberté le 04 - 02 - 2012

Framablog.org est une plateforme de blog qui fait partie du réseau Framasoft, un réseau de sites web qui travaille à la diffusion du logiciel libre. Il publie cette semaine une analyse sur certains changements de la politique de Google et les impacts que cela pourrait engendrer. Sans trop en abuser, une petite dose de parano s'impose, surtout quand on est de tendance à utiliser tout ce qui sort sur internet sans prendre le temps de se poser des questions. Dans l'article qui suit, rédigé par Alexis Kauffemann, on refait l'histoire de l'a confidentialité selon Google... le moteur qui recherche où et qui vous êtes. La trappe Google commencerait-elle à doucement mais sûrement se refermer sur ses utilisateurs, mettant du plomb dans l'aile à son fameux slogan "Don't be evil" ? Deux récents changements le laissent en effet à penser. Tout d'abord une modification en profondeur de l'affichage des résultats du moteur de recherche au profit de son propre réseau social Google+ et au détriment de la neutralité et des petits camarades Facebook, Twitter & Co (qui ont réagi comme il se doit). Cette toute nouvelle mise à jour de sa politique de confidentialité qui vous impose le regroupement de toutes les données personnelles de vos différents comptes Google (Gmail, YouTube, Calendar, Recherche…).
Officiellement, du côté de chez Google, on ne parle que d'expérience utilisateur enrichie. Il ne s'agit en effet que d'améliorer la pertinence des résultats (et des encarts publicitaires proposés). D'ailleurs c'est titré "Des règles de confidentialité unifiées pour une expérience Google unique" sur leur site. Mais si on y réfléchit bien, avec un compte Gmail et un smartphone Android à la géolocalisation activée (ce qui est fréquent même chez les librisites), Google est désormais capable de tout savoir de vous, d'autant que Google+ vous a encouragé à vous inscrire sous votre propre nom ! Bien sûr, Google n'est ni un service public, ni une organisation philanthropique, et il en va de notre propre responsabilité d'accepter des contrats que Google peut modifier quand bon lui semble lorsque nous avons décidé de nous inscrire chez eux. Mais quand on y réfléchit bien, Big Brother n'est vraiment plus très loin, et le diable non plus…
Google a rompu le pacte : son engagement à “ne pas faire de mal”
Changement radical de sa politique de confidentialité, Google a annoncé qu'il allait commencer à pister ses utilisateurs à travers tous ses services (Gmail, Search, YouTube et d'autres encore) et partager les données des activités de l'utilisateur entre les différents services. Et voilà le Google pour lequel nous nous sommes inscrits.
Le changement a été annoncé dans un billet du blog officiel et général de la société, et va prendre effet le 1er mars prochain. Après cette date, si vous avez un compte Google pour utiliser un de ses services, l'entreprise pourra utiliser ces informations sur les autres services. Comme Google le dit : “Notre nouvelle politique de confidentialité sera claire, si vous la signez, nous pourrions combiner les informations que vous avez fournies à l'un de nos services avec les informations des autres services. Pour faire plus court, nous vous traiterons comme un seul utilisateur sur tous nos produits, ce qui rendra votre expérience de Google plus simple et plus intuitive.” Cela signifie pour vous que toutes les données provenant de ce que vous recherchez, des emails que vous écrivez, des endroits que vous admirez sur Google Maps, des vidéos que vous regardez sur YouTube, des discussions que vous avez sur Google+, tout sera rassemblé au même endroit. Cela touchera en particulier les utilisateurs d'Android par leur localisation en temps réel (s'ils ont activé Latitude), les données de Google Wallet, et bien d'autres données qui seront récoltées. Et le plus surprenant est que si vous êtes inscrits à Google+, l'entreprise connaît même votre vrai nom, ce qui fournit une nouvelle barrière à l'utilisation d'un pseudonyme (bien qu'il ne soit pas explicitement requis des utilisateurs qu'ils s'inscrivent sous leur vrai nom).
Pourquoi disons-nous que ce changement est mauvais ?
Parce que Google vient de changer les règles qu'il avait lui-même fixées. Google a fondé sa réputation, et son chiffre d'affaires à plusieurs milliards de dollars, sur l'engagement de principe "ne rien faire de mal". Cela fut largement interprété comme un moyen pour Google de toujours placer ses utilisateurs en premier, une interprétation qu'elle a cultivée et encouragée. Google a donc construit cette entreprise très lucrative sur la réputation du respect de l'utilisateur. Elle a investi des milliards de dollars dans le but de nous donner à tous l'impression d'être sous son agréable dôme protecteur. Et maintenant qu'elle tire les marrons du feu, tout s'écroule. Cela donne quelques semaines pour retirer les données, en utilisant son service de libération des données, mais si vous désirez utiliser les services de Google, vous devrez vous plier à ses règles.
Parmi ses principes de confidentialité, le point numéro 4 indique : “Les préoccupations en matière de confidentialité ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Afin de répondre aux attentes particulières de chacun des utilisateurs, Google s'efforce de leur proposer des choix significatifs et détaillés concernant l'utilisation de leurs informations personnelles. Nous pensons que les informations personnelles des utilisateurs ne doivent pas être prises en otage.” “Dans cette optique, nous nous engageons à concevoir des produits qui permettent aux utilisateurs d'exporter leurs informations personnelles vers d'autres services. Sachez que nous ne vendons pas les informations personnelles de nos utilisateurs.” Voilà qui franchit le Rubicon. C'est la fin du contrôle détaillé sur nos données, et cela signifie qu'à compter du 1er mars votre nom, votre visage, votre numéro de téléphone seront explicitement associés à des choses que vous pouviez jusqu'à présent faire sous le couvert d'un relatif anonymat. Si vous utilisez les services de Google, vous devrez accepter sa nouvelle politique de confidentialité. Et pourtant s'il y a une préoccupation qui surpasse les autres c'est bien que je ne voudrais surtout pas que Google puisse associer deux éléments d'information me concernant. Et le pire, c'est le retournement de situation par rapport à une précédente politique. Comme l'a indiqué Google en 2009 sur son blog : “Précédemment, nous offrions la recherche personnalisée pour les utilisateurs inscrits, et uniquement quand ils avaient activé l'historique de navigation dans leur compte Google. Ce que nous faisons aujourd'hui consiste à étendre la recherche personnalisée afin de la rendre également accessible aux utilisateurs n'ayant pas de compte Google. Cette nouvelle fonctionnalité nous permet de baser la personnalisation de vos résultats de recherches sur 180 jours d'activités en la liant à un cookie anonyme dans votre navigateur. Cela est complétement séparé de votre compte Google et de votre historique de recherche (qui sont uniquement disponibles pour des utilisateurs enregistrés). Vous saurez quand nous personnalisons les résultats car un lien " Vue personnalisée " apparaîtra en haut à droite de la page des résultats. En cliquant sur ce lien, vous pourrez voir comment nous avons personnalisé vos recherches et vous pourrez également désactiver cette personnalisation.”
Ces changements sont survenus peu après que Google a complètement repensé ses résultats de recherche pour inclure les réseaux sociaux, dans un service intitulé "Search plus Your World" (NdT : Recherche augmentée dans votre univers). Bien que cette nouvelle stratégie ait suscité une vague de violentes critiques sur le Web entier, elle laisse au moins à l'utilisateur la possibilité de ne pas y prendre part.


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