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Le coup de force au Mali, un recul pour les processus démocratiques en Afrique
Publié dans Liberté le 22 - 03 - 2012

Plusieurs pays et organisations internationales continuaient jeudi de condamner la prise du pouvoir par des militaires au Mali appelant les mutins à "mettre un terme immédiat" à leur action qui constitue "un sérieux recul pour le pays et pour les processus démocratiques en cours en Afrique".
En Afrique, les réactions sont unanimes: le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a estimé que le coup de force mené jeudi matin contre le gouvernement du président Amadou Toumani "porte gravement atteinte à la légalité constitutionnelle".
Pour M. Ping, "cet acte de rébellion constitue un sérieux recul pour le Mali et pour les processus démocratiques en cours sur le continent", selon un communiqué de l'UA.
Il a, en outre, rappelé "la politique de zéro tolérance de l'Afrique pour tout changement anticonstitutionnel et son rejet total de toute prise de pouvoir par la force" et demandé instamment aux éléments mutins de "mettre un terme immédiat à leur action et de se soumettre à la légalité constitutionnelle".
Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité de l'UA doit tenir vendredi une réunion d'urgence, au niveau des ambassadeurs, sur la situation au Mali.
Pour sa part, l'Afrique du sud a appelé les militaires mutins à "retourner à la légalité".
"L'Afrique du sud condamne toute tentative de s'emparer du pouvoir par l'usage de la force. Nous répétons notre conviction qu'aucun parti ne doit prendre le pouvoir par des moyens illégaux", selon un communiqué publié par le ministère sud-africain des Affaires étrangères.
Au Nigeria, le président Goodluck Jonathan a appelé à la "réinstallation immédiate" du gouvernement de Bamako après le coup de force mené par des militaires mutins.
Le coup de force contre le gouvernement du président Touré "apparaît comme un revers pour la consolidation de la démocratie au Mali en particulier et sur le continent africain en général", a jugé M. Jonathan cité dans un communiqué de ses services.
Le président Jonathan appelle les gouvernements en Afrique et au sein des Nations unies à "condamner sans ambages le coup d'Etat évident à Bamako".
Le coup de force militaire au Mali a, par ailleurs, été dénoncé par les Etats-Unuis.
"Les Etats-Unis condamnent fermement la violence menée par des éléments des forces armées du Mali", a indiqué le porte-parole de la présidence américaine dans un communiqué.
Washington "appelle au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel au Mali, dont l'autorité civile totale sur les forces armées et le respect des institutions démocratiques du pays et des traditions", insiste la Maison-Blanche.
Les Etats-Unis "restent aux côtés du peuple malien et du gouvernement légitimement élu du Président Amadou Toumani Touré", selon le porte-parole.
De son côté, l'Organisation de coopération islamique (OCI), dont le Mali est membre, a appelé, par la voix de son secrétaire général Ekmeleddin Ihsanoglu, à "un retour rapide" à la démocratie au Mali.
Dans un communiqué, M. Ihsanoglu, prône aussi "le dialogue pour régler les problèmes auxquels est confronté le pays et le respect total des droits de l'Homme", selon le communiqué.
Le coup de force militaire est intervenu au Mali alors que le pays devait tenir cette année un scrutin présidentiel dont le premier tour était prévu le 29 avril.
A cet effet, le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a appelé à des "élections libres" dans "des délais acceptables".
La confusion régnait jeudi dans la capitale Bamako au lendemain du coup du force engagé par des militaires mutins qui ont pris le pouvoir et annoncé avoir instauré un couvre-feu et dissous "toutes les institutions" du pays.
Le porte-parole du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR) qui affirme avoir pris le pouvoir au Mali, a indiqué que la Constitution est suspendue et que toutes les institutions de la république sont dissoutes.
Les militaires mutins ont "pris l'engagement solennel de restaurer le pouvoir" aux civils et de mettre en place un gouvernement d'union nationale. Ils ont également fait part de leur intention d'organiser des élections "libres et transparentes", selon des médias.
Le chef des auteurs du coup de force, le capitaine Amadou Sanogo, a indiqué à la télévision nationale qu'un couvre-feu a été décrété dans le pays à compter de ce jeudi.
Quant au sort du président Touré, il est, selon son entourage, réfugié dans un camp militaire de la capitale Bamako avec des hommes d'élite de la garde présidentielle.
APS


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