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Alors que Belkhadem lorgne sur 2014
Scénarios pour une improbable succession
Publié dans Liberté le 11 - 04 - 2012

Le FLN vit au rythme des rumeurs, des coups bas et des complots, à la veille du démarrage de la campagne électorale. Cette crise, qui s'aggrave ces derniers jours, répond-elle au seul souci interne de changer les choses ? Ou vise-t-elle, en réalité, à affaiblir le parti le mieux placé pour concurrencer les islamistes en mai prochain ?
Il est assez curieux que tous les courants du FLN s'accordent à se mettre en ordre de bataille interne à la veille d'une échéance électorale aussi décisive.
Abdelaziz Belkhadem, que ses adversaires accusent d'avoir conclu un arrangement avec Abdallah Djaballah, selon lequel ce dernier serait aidé pour faire un bon score aux législatives, en contrepartie d'un soutien du dernier à Belkhadem à la présidentielle de 2014.
L'enjeu de cette agitation, depuis l'émergence du mouvement de redressement, il y a plus d'une année, reste la présidentielle de 2014 et, par extension, l'après-Bouteflika.
Pour comprendre le fond de la crise qui secoue le parti, il ne faudrait jamais oublier que le FLN se projette dans l'après-Bouteflika. Une donne essentielle dans le positionnement des uns et des autres. Quand bien même le frère du Président est souvent cité par les cadres du parti comme ayant influé sur le choix de certains candidats du FLN, le silence observé par le chef de l'Etat et non moins président d'honneur du FLN, en dit long sur le retrait programmé de ce dernier et son détachement par rapport aux tiraillements en cours.
Evidemment, Bouteflika aimerait bien désigner son successeur, histoire de s'assurer une sortie honorable. Mais, à défaut, il ferait tout pour empêcher que ses “ennemis” ne reprennent le parti, du moins, tant qu'il en reste le président d'honneur.
Le retour remarqué des pro-Benflis, présents en force lundi au siège central du FLN, apparaît, donc, comme un ballon sonde, voire une fausse piste, pour dérouter les autres postulants à la succession de Belkhadem.
Ali Benflis, qui s'est complètement éclipsé depuis 2004, ne semble pas être prêt à reprendre du service. Ses partisans le savent très bien. Par contre Karim Younès, l'ancien président de l'APN, serait sur les strarting blocks pour représenter ce courant et prendre les rênes du parti.
Mais il n'est pas le seul à postuler, à espérer incarner l'alternative. Les Abada, Mimouni, Tou, Saâdani et Hadjar, pour ne citer que ceux-là, ne cachent pas leurs ambitions et chacun essaye de faire valoir ses appuis, son parcours.
Cependant, le nom qui ne revient pas souvent publiquement, mais qui hante les murs de “l'appareil” reste celui de l'incontournable Mouloud Hamrouche. Une grosse pointure, toujours “en réserve de la République” et toujours considérée comme l'une des options les plus sérieuses en matière de succession, pas seulement à la tête du FLN.
Mouloud Hamrouche ne se prononce pas, n'apparaît pas, garde ses distances, même s'il dispose de solides appuis au sein du parti et ailleurs. Il va sans dire que la succession de Bouteflika passera, inéluctablement, par le FLN. L'agitation récurrente vécue par le parti renseigne sur la difficulté de se projeter dans l'après-Bouteflika, du moins en l'état actuel des choses. Les tiraillements au sein de l'ex-parti unique ne peuvent pas être l'œuvre de simples cadres ou militants mécontents au sein du parti. On a du mal à croire que ces militants aient agi de leur propre chef. Connaissant les usages et les réflexes de la boîte, il n'existe pas un autre lieu en Algérie où l'on détecte le mieux “la direction du vent”. Il suffit que quelqu'un vienne murmurer que Belkhadem aurait “pris un café” avec le frère du Président ou une autre personnalité influente, pour que ce beau monde rentre dans les rangs. Les claquements de veste, les reniements, les repositionnements, c'est connu, font partie des usages de la boîte. Beaucoup de cadres en ont fait l'amère expérience.
Belkhadem sait tout cela et c'est pour cela qu'il s'accroche et joue la montre. Il sait que, si d'ici demain (jeudi), les frondeurs n'obtiennent pas gain de cause, auprès de qui de droit, il conduira la campagne électorale du parti et ses adversaires seront obligés, soit d'applaudir, soit de se taire, au risque de paraître comme des saboteurs du parti.
Belkhadem sait pertinemment que ce ne sont ni les signataires qui demandent son départ, encore moins les kasmas qui s'agitent, qui risquent de le déloger. Si la décision est prise, en haut lieu, de le démettre, il ne résisterait pas une seconde et ne trouverait aucun soutien au sein de son parti. Le reste, tout le reste, est gesticulation de militants qui voudraient faire monter leur cote.
A B


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