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PR�SIDENTIELLE 2009
Les grands absents
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 02 - 2009

Sa�d Sadi (RCD), Djaballah Abdallah (MRN), Ghozali Sid Ahmed (FD, non agr��), Hocine A�t Ahmed (FFS), Liamine Zeroual (ancien pr�sident de la R�publique), Mouloud Hamrouche (ancien chef de gouvernement) et Ali Benflis (ancien chef de gouvernement et ancien SG du FLN) se sont �veill�s � la maldonne �lectorale et ont judicieusement r�solu de bouder la comp�tition qui ne leur r�servera, quoiqu�ils fassent, que le petit r�le de li�vres.
Leurs abstentions, pour quasiment le m�me motif, ne sont pas synonymes, loin s�en faut, d�abandon. Elles sont politiquement tr�s significatives, en ce sens qu�elles d�sarment peu ou prou un syst�me et un pouvoir politique dont la seule prouesse aura �t� de cr�er et d�entretenir le vide politique. Ne vaut-il pas mieux, en situation de verrouillage politique extr�me et d�asservissement institutionnel lourd, s�abstenir de concourir ? Toute autre attitude travaillerait, tout au plus, � ajouter de la couleur � la c�r�monie de couronnement du pr�tendant � la pr�sidence � vie.
S. A. I.

Mouloud Hamrouche
Chef de gouvernement sous Chadli Bendjedid, Mouloud Hamrouche passe pour �tre l�une des personnalit�s nationales au flair politique aiguis�. Cela lui viendrait assur�ment de sa longue fr�quentation du syst�me et des r�seaux qu�il aurait poursuivi d�entretenir apr�s sa mise � l��cart au d�but des ann�es 1990. Hamrouche a bonne presse aupr�s des m�dias, du fait surtout que les annales politiques retiennent qu�il a promulgu� le code de l�information qui permit l��closion des journaux priv�s. Plut�t r�conciliateur qu��radicateur, Hamrouche se lie naturellement d�affinit� avec Hocine A�t Ahmed et Abdelhamid Mehri. En 1999, il a cru la situation politique et les conditions r�unies pour postuler � la magistrature supr�me. Il d�chanta vite. Il n�ira pas au bout de la course. En compagnie de cinq autres candidats, il se retirera de la course � la veille du scrutin. Depuis, il est demeur� enti�rement soup�onneux � l�endroit du syst�me. Cette m�fiance lui sugg�rera de bouder les joutes �lectorales lors de l��lection pr�sidentielle de 2004. Il est rest� sur la m�me attitude s�agissant de l��lection prochaine. Hamrouche rechigne devant l�aventure partisane. Jusqu�� r�cemment, il �tait emball� par la structuration d�une initiative politique avec A�t Ahmed et Mehri.
Ali Benflis
Chef de gouvernement sous Bouteflika, dont il �tait le directeur de campagne �lectorale en 1999, Ali Benflis, qui gravit �galement l��chelon partisan jusqu�� officier en tant que secr�taire g�n�ral du Front de lib�ration nationale fut l�un des principaux animateurs de la campagne �lectorale lors de la pr�sidentielle de 2004. Il se pr�sentait, en effet, comme le candidat le plus � m�me de damer le pion au pr�sident-candidat. Le FLN, quoique l�zard� � l��poque, lui �tait acquis dans une appr�ciable proportion. Avant, bien entendu, l�op�ration de redressement � la hussarde. Depuis, Benflis a d�sert� la sc�ne politique. Totalement. A tel point qu�en cinq ann�es, on ne lui conna�t aucune d�claration ou prise de position. Il ne sera pas des joutes prochaines. C�est dans la logique de son �clipse.
Hocine A�t Ahmed
Chef historique du front de Lib�ration nationale et za�m incontest� du Front des forces socialistes (FFS) depuis 1963, Hocine A�t Ahmed a l�opposition chevill�e au corps. Il est d�une suspicion maladive � l�endroit des pouvoirs successifs en Alg�rie. Jusqu�en 1999, lorsqu�il crut arriv� enfin le moment o� il �tait possible de concevoir une alternative au syst�me en place. Il se porte candidat � l��lection pr�sidentielle. Mais comme Mouloud Hamrouche, avec qui il entretient quelques complicit�s politiques, il se retirera de la course � la veille du scrutin. Lui, � vrai dire, bien avant le retrait concert� des �Six�. Il fut pris d�un malaise cardiaque au second jour de la campagne �lectorale qui l�obligea � d�clarer forfait pour les joutes. Cette aventure malheureuse lui dicta de rester � l��cart de l��lection de 2004. Son parti, le FFS, a opt� pour le boycott. Exactement comme pour l��lection d�avril prochain. Un boycott actif qui aura certainement un impact en Kabylie o� le parti est le mieux implant�.
Liamine Zeroual
Chef de l�Etat de 1994 � avril 1999, Liamine Zeroual restera, pour les Alg�riens, l�homme qui a su tenir le gouvernail du bateau Alg�rie au milieu de terribles temp�tes. Il n�a pas eu la gouvernance facile. Il a eu � faire face au terrorisme dans sa manifestation la plus barbare et � un isolement international. De l�int�rieur, il n�a pas �t� m�nag�, de surcro�t. Il a pris sa retraite politique, apr�s une rageuse campagne m�diatique visant l�un de ses proches conseillers, le g�n�ral Mohamed Betchine. Depuis, il est rest� � l��cart des jeux politiques. Mais ce n�est pas pour autant qu�il sombre dans l�oubli. Il est l�objet d�une sollicitation � se porter candidat pour l��lection pr�sidentielle de 2004. Il y oppose un refus diplomatique. La sollicitation lui est renouvel�e pour cette �lection pr�sidentielle. Cette fois, il pr�cise son intime conviction. Il a dit ne pas croire en l�homme providentiel et qu�il fait de l�alternance au pouvoir son sacerdoce.
Sid Ahmed Ghozali
Chef de gouvernement sous Chadli Bendjedid, Sid Ahmed Ghozali a fait deux vaines tentatives de se porter candidat � l��lection pr�sidentielle. En 1999 et en 2004. A ces deux reprises, le Conseil constitutionnel invalida sa candidature, au motif qu�il ne parvenait pas � r�colter les 75 000 signatures requises. Ecart� donc de la course � la magistrature supr�me deux �ch�ances de suite, Ghozali n�aura pas �galement la destin�e heureuse en mati�re d�aventure partisane. Son parti, labellis� Front d�mocratique (FD), est interdit d�agr�ment. Sevr� d�un instrument de lutte, il militera comme il peut, � travers notamment les tribunes m�diatiques o� il ne l�sine pas sur le propos pour mettre � nu les travers du pouvoir en place. Il s�abstient de candidature pour l��lection prochaine, consid�rant, lui aussi, que les jeux sont faits.
Sa�d Sadi
Pr�sident du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD), Sa�d Sadi a � son actif deux candidatures � l��lection pr�sidentielle. Une premi�re fois en 1995, lorsqu�il rivalisa avec le pr�sident Zeroual et en 2004 quant il concourut contre le pr�sident Bouteflika. Il aura �galement � son actif deux d�fections aux �lections pr�sidentielles. En 1999, il s�est retenu de s�inscrire dans la comp�tition pour avoir consid�r�, � raison, que le scrutin allait �tre entach� de fraude. Il reste �galement en marge du scrutin pr�sidentiel prochain, estimant que les conditions d�une �lection libre et transparente ne sont pas r�unies. Le boycott, cette fois, s�inscrit en droite ligne de sa d�marcation (d�nonciation) de la r�vision constitutionnelle du 12 novembre 2008. Sadi consid�re que les jeux sont faits d�s lors que le pr�sident Bouteflika a fait sauter le verrou constitutionnel qui l�emp�chait de postuler � sa propre succession. Plus qu�un boycott, Sadi et son parti ont d�cid� de geler leurs activit�s publiques jusqu�� l�apr�s-pr�sidentielle, ceci pour ne pas donner la fausse impression de vie politique dans le pays. Cette abstention sera assur�ment marquante en Kabylie o� le RCD jouit d�une assise militante et de cercles de sympathisants pr�pond�rants.
Abdallah Djaballah
Il fonda deux partis mais n�en garda aucun. Islamiste plut�t dur que mod�r�, Abdallah Djaballah, qui ne perd pas espoir de rebondir au sein du MRN, est accabl� par le malheur politique. Candidat � l��lection pr�sidentielle en 1999, il fait le choix de d�serter,en compagnie de cinq autres candidats, l�ar�ne � la veille du scrutin. Il plonge une nouvelle fois dans la comp�tition �lectorale � la faveur de l��lection pr�sidentielle d�avril 2004. Candidat malheureux, il vivra, par la suite, des tourments organiques terribles qui le virent �ject� de son parti, le MRN. La m�saventure est similaire avec celle qu�il v�cut auparavant au sein d�Ennahda. Pour cette �lection pr�sidentielle, le pouvoir, en manque de candidatures � m�me de soigner un tant soit peu l�image de la comp�tition, a tent� de l�y int�resser. En d�finitive, Djaballah dit non. Ce qui renforcera le rang des abstentionnistes parmi l��lectorat islamiste.


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