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La main invisible du pouvoir de l'argent
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2012

Le gouvernement est sur le point d'adopter les décrets exécutifs, permettant la mise en œuvre de la loi modifiée relative à la lutte contre le blanchiment d'argent. Un arsenal réglementaire répressif est en train de se mettre en place pour juguler le détournement de l'argent sale, en particulier vers le financement du terrorisme. Un pas positif.
Mais il ne faut pas se leurrer, l'inflation de textes adoptés contre la criminalité économique n'a pas empêché la généralisation de la corruption, la fuite massive de capitaux vers l'étranger et les trafics en tous genre. À tel point que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reconnu que l'argent sale gangrène le pays. Un discours récurrent sur les méfaits de ces phénomènes sur la stabilité du pays. Mais qui pèchent par l'absence d'une volonté politique forte pour éradiquer ces foyers de constitution de fortunes indûment acquises.
En premier lieu, l'état hésite à s'attaquer aux sources d'accumulation de l'argent sale. Le marché noir de la devise prospère. Des dizaines de milliards de dollars y circulent annuellement. Argent de la drogue, du trafic des cigarettes, du commerce de “la valise” et des conteneurs, alimente en grande partie ce marché parallèle de la devise. À cela se conjuguent les surfacturations à l'import-import.
En second lieu, l'absence ou l'insuffisante coopération financière avec les institutions étrangères concernées constitue le talon d'Achille de la lutte contre le blanchiment et la fuite des capitaux. L'affaire de la BDL de Bir El-Ater illustre parfaitement la situation. À cet égard, on peut s'étonner que l'état n'ait pas cherché à récupérer les 20 000 milliards de centimes transférés vers des comptes off-shore par des opérateurs véreux, en contrepartie de conteneurs fictifs importés.
La question est de savoir qui contrôle qui ? À des niveaux supérieurs de l'état, une main invisible, plus forte que celle d'un Premier ministre, agit pour consacrer et renforcer les courants de fraude, le poids de l'informel, encourager les transactions occultes et les transferts illicites de capitaux. À partir du sommet de la pyramide, des réseaux se sont ainsi constitués, confient des responsables, pour pérenniser la corruption et accumuler l'argent sale. Seul frein à cette fuite massive de capitaux : le risque que de telles activités s'étendent vers l'étranger, soient identifiées et finissent par ternir l'image du pays auprès de la communauté internationale. D'où cette propension à légiférer pour tenter de circonscrire le phénomène.
Les progrès dans la transparence des transactions financières, du fonctionnement des institutions publiques, des organes de lutte contre la criminalité économique pourraient réellement limiter les dégâts.
Mais sans l'instauration d'un état de droit et l'indépendance de la justice et des instruments de contrôle, il serait vain de s'attendre à des résultats significatifs en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et la fuite illégale de capitaux.
K. R.


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