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La chute du prix du baril compromet les dépenses publiques
Le gouvernement prépare un plan d'austérité
Publié dans Liberté le 22 - 08 - 2012

Le gouvernement prépare un plan d'austérité. Suite à la chute du prix du baril de pétrole, le débat sur la soutenabilité des finances publiques algériennes a repris avec vigueur. Le projet du budget 2013, que le gouvernement soumettra au Parlement, comportera un ajustement des dépenses d'investissement, mais également un plafonnement des dépenses de fonctionnement. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait déjà annoncé la couleur. “La tendance baissière du prix du pétrole nous inquiète et nous impose d'être prudents", avertissait le ministre des Finances, en juillet dernier. Se voulant, cependant, rassurant, le grand argentier du pays expliquait que la prudence doit s'entendre juste comme “un élément de gestion active de notre politique économique et financière pour anticiper des phénomènes susceptibles de gêner nos équilibres internes et externes".
En dépit de ces marges de manœuvre confortables dont dispose l'Algérie, 200 milliards de réserves de changes, plus de 73 milliards de dollars au niveau du Fonds de régulation des recettes, le profil des finances publiques n'apparaît pas soutenable en cas de baisse durable du prix du baril. Dans une note de conjoncture, le ministère de la Prospective et des Statistiques (MPS) relève que la situation des finances publiques se situe à des niveaux préoccupants sous l'effet, notamment, de l'expansion des dépenses courantes de fonctionnement qui ont enregistré une forte hausse (59,2% au 1er trimestre 2012 comparativement au 1er trimestre 2011), réduisant leur couverture par les seules recettes non pétrolières.
Le document indique que les recettes non pétrolières ne couvrent que 37% des dépenses de fonctionnement contre 51% et 55% respectivement aux 1ers trimestres 2011 et 2010. Du coup, selon certaines sources, l'avant-projet de loi de finances 2013 prévoit des restrictions budgétaires aussi bien d'équipement que de fonctionnement. “Sur la dépense de fonctionnement, notre souhait est que nous puissions la plafonner" avait indiqué, Karim Djoudi. La structure des dépenses budgétaires est concentrée dans le fonctionnement qui représente près de 65% dans les dépenses. Les trois sources de dépense de fonctionnement, salariale, transferts sociaux et soutien des prix, ne seront pas touchées. Le ministre a clairement indiqué que la démarche de l'Etat est de maintenir la politique de soutien des prix du lait, des blés, de l'huile, du sucre mais également de l'eau, de l'électricité et du gaz.
Le gouvernement procédera donc à des coupes sur le budget de fonctionnement des ministères. En d'autres termes, l'Etat réduira son rythme de vie. On parle d'une réduction de 10%. Il y aura, également, moins de recrutement, donc moins de création d'emplois. Selon certaines sources, le ministère des Finances a instruit la direction de la Fonction publique de ne plus ouvrir de nouveaux postes budgétaires pour des recrutements. Il a également ordonné le gel des fonds exceptionnels destinés à financer des opérations ponctuelles.
Sur le budget d'équipement, la question est plus délicate. Une dépense d'investissement est une dépense qui génère de la croissance, de l'emploi et des revenus. “Il est difficile d'envisager de réduire la dépense d'investissement" a indiqué le grand argentier du pays. Durant les dernières années, la dépense publique a été un moteur de croissance pour l'Algérie et la demande privée, aujourd'hui, ne peut prendre suffisamment le relais. Du coup, toute baisse des dépenses d'investissement se traduirait par un ralentissement de la croissance. C'est bien l'équation difficile qu'il convient de résoudre.
M R


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