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Le serment 15e partie
Publié dans Liberté le 03 - 09 - 2012

Résumé : Aïda arrive en début de soirée chez son amie. Elle prétexte à ses parents avoir eu une panne en route. À Nadia, elle raconte la vérité. Celle-ci lui reproche d'avoir agi sur un coup de tête. Elle ne peut pas l'empêcher de se rendre à Tizi Ouzou. La mère de Smaïl la reconnaît et l'insulte. Elle dit que son fils est marié. Mais Aïda n'y croit pas au début. Elle se demande si Nadia ne le lui a pas caché...
Ce n'est pas possible...
Aïda est si absorbée dans ses pensées qu'elle ne voit pas le père de Smaïl s'approcher d'elle et l'attraper par le col de la chemise. Elle doit se débattre pour lui échapper. Il la chasse tout en insultant de tous les noms, en kabyle et en arabe.
Pars d'ici ! Si tu remets les pieds ici, je te lapide ! la menace-t-il.
La jeune fille a envie d'entrer sous terre, jamais elle n'a été humiliée de la sorte. Une vieille est sortie d'une petite maison et le prie de se calmer tout en lui barrant la route. Elle retient le père de Smaïl, voulant mettre de la distance entre eux.
C'est dans un état second que Aïda arrête un taxi et paye le prix qu'il veut pour qu'il l'emmène loin d'ici. Elle a honte et pleure de déception. L'idée qu'il ait pu la trahir avait fini par faire son chemin. Quand elle arrive chez Nadia, elle tombe dans ses bras et pleure comme une enfant.
Qu'est-ce que je vais faire maintenant ?
Jamais elle n'y aurait cru. Un autre que lui l'aurait fait, cela ne l'aurait pas surprise, mais lui... N'avait-il pas prêté serment ? C'était même son idée ! Pourquoi tous ces malheurs lui arrivaient-ils ?
Calme-toi, la prie son amie. Je t'en prie Aïda, arrête de pleurer ! Tu aurais dû y réfléchir avant de t'y rendre !
Qu'est-ce que tu en penses Nadia ? Tu crois qu'il aurait osé le faire ?
Jamais il ne prendra pour femme sa cousine ! Celle qu'il aime, c'est toi ! la rassure-t-elle. Je suis sûr qu'il est encore Alger... Même s'il a un projet de partir, ce ne sera jamais sans t'avoir vue !
Il faut que je le voie et que je connaisse la vérité ! soupire Aïda. Je me sens seule et perdue...
Je suis sûre que sa mère a menti, dit Nadia. Smaïl est quelqu'un de formidable, je le connais assez pour savoir qu'il ne te fera pas un coup pareil !
Mais où peut-il se trouver ? Tu disais hier soir qu'il était rentré chez lui, rappelle la jeune fille, retrouvant peu à peu son calme. Je dois savoir... Je ne peux plus vivre dans l'incertitude !
Et si on allait à son boulot ? propose Nadia. Peut-être qu'il est là-bas ? Tu veux qu'on y aille ?
Pour lui, j'irai au bout du monde !
Mais avant, la prie son amie, arrange-toi un petit peu, si tu ne peux pas voir Smaïl partir en courant ! Tu n'es pas belle à voir !
Aïda jette un coup d'œil à la glace de l'armoire. Elle reconnaît que son amie a raison. Elle se rend dans la salle de bains et en profite pour se refaire une beauté. Mais même après la toilette et le maquillage, elle se trouve bien laide.
Un petit sourire Aïda, sinon je ne sors pas avec toi !
Elle veut bien faire un effort et tente de sourire. Quand elles sortent, elle fait de son mieux pour paraître gaie. Elles se rendent en taxi à Alger centre, puis terminent à pied jusqu'à l'atelier de réparation où travaillait Smaïl après ses cours.
Aïda est bien déçue de ne pas le trouver. Elle ressort de l'atelier sans avoir posé de questions aux autres réparateurs.
Mais qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi ne les as-tu pas interrogés ? On ne peut pas repartir d'ici sans savoir s'il est encore à Alger !
Nadia la prend par le bras et l'entraîne avec elle à l'intérieur de l'atelier. Elle se présente aux réparateurs comme étant une amie du jeune homme. Elle découvre qu'ils étaient en très bons termes et qu'ils savent beaucoup de choses sur lui.
Alors comme ça, il n'est pas parti d'Alger ?
Même s'il en avait l'intention, il ne pourra pas le faire avant plusieurs mois, répond l'un d'eux. Cela fait une semaine depuis qu'il a rejoint les appelés !
Aïda ne comprend pas, elle ne peut s'empêcher de l'interrompre. Elle sent son cœur se serrer d'angoisse, elle pressent une mauvaise nouvelle même si elle est rassurée de le savoir ici.
Quels appelés ? Que va-t-il faire ?
Il ne pourra pas y échapper ! Cette fois ils lui ont refusé le sursis... Il est sous les drapeaux !
J'avais complètement oublié... Savez-vous où ils l'ont envoyé ?
A Oran... Si vous êtes aussi proche que vous le dites, dit le jeune homme. Vous devriez attendre l'arrivée du patron. Smaïl a laissé des affaires personnelles...
(À suivre)
A. K.


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