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Farouk Ksentini contredit Medelci
“Le dossier des disparus est clos"
Publié dans Liberté le 20 - 09 - 2012

Invité, hier, à la rédaction de la radio Chaîne III, Farouk Ksentini s'est appuyé sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, signe et persiste : “Le dossier des disparus est clos." Invité, hier, à la rédaction de la radio Chaîne III, ce dernier s'est appuyé sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et a relevé que les disparus pendant la décennie noire ou leurs ayants droit ont été indemnisés. “Plus de 95% des familles de disparus ont apporté leur approbation au principe d'indemnisation et au principe corollaire qui consiste à tourner la page", a-t-il déclaré. Selon lui, grâce à cette loi “qui a fait l'objet d'un référendum" en septembre 2005, “l'Etat algérien a apporté, peut-être pas la solution globale, mais la plus grande partie de la solution à ce dossier".
Dans ce cadre, Me Ksentini a rappelé que son institution reste toujours “ouverte à la discussion" autour du dossier des disparitions, signalant dans le même temps que la CNCPPDH est pour “l'élaboration de dispositions complémentaires". Se basant sur les revendications des familles de disparus, il a en effet cité notamment la réhabilitation des disparus “afin de les distinguer des terroristes", le statut particulier pour les familles de disparus et “la nécessité" de décréter une journée nationale des disparus.
Au troisième jour de la visite du haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Mme Navanethem Pillay, à Alger, la première dans notre pays, et à quelques heures de la réunion entre la représentante onusienne et la CNCPPDH, Farouk Ksentini a reconnu que “la question des disparus est au cœur des discussions". “Nous n'avons strictement rien à cacher et nous sommes prêts à fournir à notre interlocutrice toutes les informations qu'elle demande", a-t-il ajouté.
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme a également abordé le cas de certaines familles de disparus, soutenues par des ONG, qui ont rejeté les indemnisations et réclament “la vérité" sur les disparitions, en les qualifiant de “noyau qui refuse la solution préconisée par les autorités étatiques".
Sans répondre clairement à la question relative à l'existence ou non d'“enquêtes engagées pour déterminer le nombre exact de disparus", Me Ksentini a signalé que le nombre de dossiers de disparus (6 146 dossiers) recensés au niveau de son institution se rapproche de celui établi par les services de la Gendarmerie nationale, 7 200 dossiers de disparus.
Il s'est néanmoins montré disposé à débattre sur ce sujet avec “ceux qui avancent le chiffre de 18 000 ou de 30 000 disparus". “J'invite ceux qui contestent les chiffres officiels à produire les dossiers", a-t-il affirmé sur les ondes de la Radio nationale.
L'invité de la Chaîne III a, en outre, insisté sur certaines “clarifications", rappelant que pendant les années 1990, “l'Algérie a lutté contre les terroristes et non pas contre les démocrates ou contre la population civile". “Durant la décennie noire, il y a eu des dépassements. Ces disparitions n'étaient pas voulues ou organisées par l'Etat ; ce sont des agents de l'Etat qui ont eu un comportement illicite", a révélé Farouk Ksentini, en assurant que “l'Etat joue son rôle" en matière de réparations du préjudice matériel et moral.
H. A


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