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Rédha Malek à propos de l'adhésion de l'Algérie à l'ONU en 1962
“Nous avions mené une grande bataille diplomatique"
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2012

Interrogé sur le déclin de la diplomatie aujourd'hui, Rédha Malek a eu cette réponse : “Nous sommes tous responsables. Nous n'avons pas su transmettre les enjeux aux jeunes."
S'il est souvent admis que l'engagement de la lutte armée du peuple algérien contre le colonialisme a fait avancer la cause nationale, l'activité diplomatique n'en constituait pas moins une arme redoutable à laquelle a recouru le FLN pour faire entendre les aspirations du peuple algérien à l'autodétermination. Invité hier d'une conférence au Forum d'El Moudjahid à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'adhésion de l'Algérie à l'ONU, l'ancien premier ministre et négociateur des accords d'Evian, M. Rédha Malek, a affirmé que l'adhésion de l'Algérie à l'ONU le 8 octobre 1962 ne “fut pas facile car elle était précédée par une grande bataille diplomatique contre l'occupant français". “En parallèle avec la lutte armée, qui s'est déclenchée le 1er novembre 1954, il fallait mener une bataille diplomatique en vue de faire connaître la question algérienne", a-t-il rappelé. C'est en 1955 que la question algérienne a été inscrite pour la première fois à l'ONU. “Mais ce n'était pas évident en raison de l'influence des grandes puissances, de Gaulle considérant l'ONU comme "un machin"", a-t-il dit. Il faudra attendre l'année 1958, grâce à l'activité diplomatique du FLN qui a réussi à rallier à la cause algérienne de nombreux pays asiatiques et sud-américains, pour voir enfin une résolution qui consacre le droit du peuple algérien à l'autodétermination.
“L'année 1958 fut un tournant décisif dans l'histoire de l'Algérie, après que l'ONU eut adopté une résolution qui consacrait le droit du peuple algérien à l'autodétermination, résolution reconnue une année après par la France coloniale et par le général Charles de Gaulle", rappelle Rédha Malek. Après l'indépendance, l'Algérie a été admise à l'ONU, le 8 octobre. Rédha Malek n'a pas manqué par ailleurs de souligner le rôle de la diplomatie algérienne après l'indépendance, laquelle a réussi à demander la tenue d'une session extraordinaire de l'ONU pour examiner les questions économiques du tiers-monde, notamment les prix des matières premières qui étaient au plus bas à cette époque-là. Elle a également pris des positions avant-gardistes comme la condamnation de l'apartheid. Interrogé en marge de la conférence sur le “déclin" de la diplomatie aujourd'hui sur la scène internationale, Rédha Malek a eu cette réponse : “Nous sommes tous responsables. C'est vrai que le contexte international a changé, mais nous n'avons pas su transmettre les enjeux aux jeunes."
K K


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