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Un long parcours entamé dès la Guerre d'indépendance
50e anniversaire de l'adhésion de l'Algérie à l'ONU
Publié dans Horizons le 06 - 10 - 2012

Invité, hier, au forum d'El Moudjahid, à l'occasion du 50e anniversaire de cette adhésion, faisant de notre pays le 109e membre de l'ONU, Redha Malek a reconnu que les Algériens n'avaient d'autre choix que d'intensifier leurs démarches diplomatiques auprès de cette organisation pour faire entendre leurs voix partout dans le monde. La tâche n'a pas été aisée. Certaines tentatives ont été vouées à l'échec. A l'exemple de la participation de Messali El Hadj à la session de l'ONU à Paris, laquelle n'avait donné aucun résultat et ce, en dépit de l'intervention du chef de la diplomatie pakistanaise de l'époque Fadl Ellah Khan, qui avait pris la défense de la thèse algérienne. « Ce n'est qu'en 1955 que l'Algérie a pu, à la faveur des démarches de la délégation conduite par M'hamed Yazid et Abdelkader Chanderli, introduire la cause algérienne dans l'agenda de l'ONU. Les deux personnalités politiques avaient défendu avec force les thèses algériennes, plaidant pour l'indépendance du pays », a rappelé Redha Malek, ajoutant que la prise en considération de cette doléance a constitué le prélude à un long forcing diplomatique avec l'une des plus grandes puissances politiques et militaires de l'époque. Les délégations algériennes ont su, en dépit de l'intransigeance des autorités françaises, comment se faire respecter au sein de cette institution et obtenir tout ce qu'elles avaient réclamé. Le conférencier rappelle que le massacre de Sakiet Sidi Youssef, en février 1958, a mis la cause algérienne au devant de l'actualité internationale et relancé le débat autour de ce dossier. Et ce quelques mois avant la constitution du Gouvernement provisoire (GPRA) en septembre 1958. Autant d'événements ayant précipité le traitement en attendant le règlement de la question algérienne. En décembre 1958, l'assemblée générale de l'ONU s'est penchée sur le cas de l'Algérie. Les travaux se sont soldés, pour la première fois, par l'adoption d'une résolution claire et ferme stipulant le droit du peuple algérien à l'autodétermination.
La tentative ratée de de Gaulle
Selon Redha Malek, la résolution était d'une grande importance, au point où le général de Gaulle avait sollicité le président américain Eisenhower pour user de son influence lors de la 13e session de l'assemblée générale de l'ONU à l'effet de bloquer l'application de cette résolution. La tentative du général a été vaine devant l'abstention de son homologue américain. « Le silence américain a été un tournant décisif dans la politique française dans la région », a reconnu Redha Malek rappelant qu'en septembre de l'année suivante, le président français avait appelé au recours à l'autodétermination. Cette décision a d'ailleurs donné lieu à la tenue, en juin 1960 à Melun, de discussions entre le Gouvernement provisoire algérien et les autorités françaises.
Le nouvel ordre mondial de Boumediene
Au lendemain de l'indépendance, l'Algérie a adhéré à l'ONU. Conscient du rôle que l'Algérie avait joué dans le processus de décolonisation et fort de l'expérience de ses diplomates, le président Boumediene avait demandé la tenue d'une session spéciale de l'ONU pour étudier les problèmes économiques des pays du tiers monde, notamment les prix des matières premières, comme le pétrole, le cacao, le café, le caoutchouc... Et pour se pencher également sur les opportunités d'échanges entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement. Le conférencier rappelle aussi qu'en 1974, le ministre algérien des affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, avait demandé la suspension de la représentativité de l'Afrique du Sud au sein de l'ONU en raison de sa politique d'apartheid. Deux tiers des membres de l'assemblée ont approuvé ce plaidoyer. Selon Redha Malek, cette demande a été considérée comme une position d'avant-garde précédant le changement radical qu'allait instituer l'ANC.


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