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pénurie de médicaments, pannes récurrentes d'équipements
Ces hôpitaux qui manquent de moyens
Publié dans Liberté le 06 - 03 - 2013


Hôpitaux : ces couloirs de la mort
Cela s'est passé dans un grand hôpital à Alger en février 2013 : le service des urgences fait attendre pendant plusieurs heures un blessé grave avant de refuser son admission et de le transférer vers un autre grand hôpital de la capitale. Là, on invoque l'absence de clichés pour établir le bon diagnostic. Donc pas de radio. L'admission est également refusée. Le malade est heureusement accueilli dans un autre établissement hospitalier qui lui fait enfin subir l'opération.
Dans un autre hôpital de l'intérieur, on commet l'erreur de ne pas diagnostiquer une tumeur cancéreuse. Un temps long se passe avant qu'on découvre la métastase. Il est trop tard. Le mal est à un stade avancé, le malade meurt.
Voici des images de la situation de notre système de santé dont la gestion est à l'origine d'un grand nombre de décès, faute de sérieuse prise en charge.
Comme dans les autres secteurs, l'Etat a mis “le paquet" dans la réalisation des infrastructures et des centaines de milliards de dinars ont été injectés dans la réalisation d'une multitude de structures de santé. On a en un mot investi dans le hard, mais pas suffisamment dans le soft.
La qualité de la formation des médecins et des paramédicaux, la pénurie de médicaments dans les CHU, l'absence de maintenance des équipements hospitaliers à l'origine de pannes récurrentes, l'organisation hospitalière sont autant de carences d'un système de santé malade, faute d'une thérapie de choc.
On se trouve dans un système monstrueux : des professeurs de médecine qui négligent leurs tâches d'enseignement dans les structures de santé publique et se consacrent à fond à leurs activités dans le secteur privé, l'utilisation d'outils du secteur public pour soigner la clientèle privée.
Par ailleurs, l'état de notre système de santé constitue l'un des arguments qui dissuade une partie de la diaspora algérienne à l'étranger à envisager son retour dans son pays d'origine.
Le recours des hautes personnalités et des privilégiés du système rentier aux soins à l'étranger ôte également la crédibilité à la politique nationale de santé.
Face à ce laxisme et ces contradictions, les faux diagnostics se multiplient, le recrutement de malades des structures publiques en vue de leur transfert vers les établissements privés se généralise, la pression sur les CHU s'accentue.
Résultat, on enregistre souvent un mauvais accueil des malades dans les structures hospitalières, une mauvaise qualité des soins et une médecine transformée en fonds de commerce, une source d'enrichissement rapide, pratiquée dans bien des cas dans l'illégalité, au détriment de la qualité du traitement des malades.
Voici où nous mène la politique actuelle de santé, une “fabrique de mouroirs" qui se dresse comme un rempart à une nette amélioration de l'espérance de vie des citoyens en Algérie.


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