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“Défendre la transparence de l’élection�
Benbitour à Tizi Ouzou
Publié dans Liberté le 31 - 01 - 2004

“Il faut réunir les conditions pour une élection transparente. Car si les dés sont pipés, je ne donnerai pas une crédibilité à une élection dont les jeux sont faits à l’avance... Il ne s’agit pas d’une profession de foi, mais d’une profonde conviction qu’elle fait sienne.� L’ex-chef du gouvernement qui a participé à une journée d’étude sur l’évolution de l’économie nationale, jeudi au jardin secret, à Tizi Ouzou, M. Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle d’avril 2004, a explicité son plan de sortie de crise qu’il inscrit dans le cadre de l’élection transparente. Son plan est basé sur un programme qui s’étale sur cinq années.
Benbitour préconise d’abord d’endiguer la crise multiple (politique, socio-économique, culturelle et sécuritaire). Cette première étape du programme s’étalerait sur une année. Une période qui serait mise à profit pour réhabiliter la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, régler les problèmes quotidiens des citoyens, réformer le système éducatif, créer des instruments de prospective et d’analyse économique, créer un réseau de patriotes économiques après avoir organisé le désengagement de l’état de la sphère économique… Une fois la crise endiguée, interviendrait alors la seconde phase du plan Benbitour. Celle-ci s’étalerait sur une période de quatre années et concernerait la légitimation des institutions par l’élection, à condition que celle-ci soit bien sûr crédible et transparente. D’abord la première des échéances, en l’occurrence la prochaine présidentielle. C’est d’ailleurs dans ce cadre que l’ex-premier ministre démissionnaire émarge au groupe des “onze�. Ces derniers, candidats déclarés ou potentiels à la présidentielle du printemps prochain, exigent une élection honnête et transparente “qui doit être un moyen de sortie de crise�, selon M. Benbitour.
“Les “onze� représentent quand même une force politique importante. la preuve : même les États-unis s’intéressent aux propositions du groupe des “onze personnalités politiques�, expliquera le conférencier.
Abordant la revendication du mouvement citoyen, Benbitour ne croit pas trop à la négociation menée dans le contexte actuel pour le moins délétère. “Le dialogue ? Pourquoi maintenant, à la veille des élections ? Pourquoi avoir laissé pourrir la situation ?� s’interroge-t-il.
Auparavant, Benbitour a développé un thème pas trop technique sur les quatre contradictions de l’économie algérienne. La qualité des ressources et la faiblesse des résultats, enregistrés, les politiques économiques des années 1970 et 1990, le contrat social en vigueur et les politiques économiques envisagées, les nouvelles caractéristiques du marché : telles sont les contradictions relevées par l’orateur qui incombe ces défaillances à la mauvaise gouvernance.
La mauvaise gouvernance ? Une occasion pour tomber à bras raccourcis sur le président de la République.
“Celui qui a la responsabilité de la bonne gouvernance utilise la mauvaise gouvernance�, dénonce-t-il, en citant l’exemple de la distribution de l’argent public par Bouteflika dans l’espoir d’acheter la conscience des citoyens. Après avoir fait le diagnostic de la situation du pays, Ahmed Benbitour plaide donc pour un changement par le suffrage universel. “Il faut laisser le peuple choisir le bon type de gouvernance�, insiste l’orateur pour qui la prochaine présidentielle constitue un rendez-vous historique avec le destin. Mais, poursuit-il, une élection transparente est une condition nécessaire mais pas insuffisante, il faut un programme d’accompagnement. D’où le manifeste de Benbitour.
Y. A.


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