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Des vertus de l'alternance
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2013

Sarkozy mis en examen dans l'affaire Bettancourt, Christine Lagarde témoin assisté dans l'affaire Tapie, Stéphane Richard, P-DG d'Orange, et Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation (CDR), chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, présentés à un juge d'instruction...
Cela aurait-il été possible si Sarkozy avait été réélu ? Très probablement non. Cette marche d'une justice délivrée de la pression politique vers l'éclatement de la vérité constitue une des vertus de l'alternance au pouvoir. Bien sûr, en démocratie, l'étouffement de la justice par les forces en exercice de l'autorité n'est pas systématique. En témoigne l'affaire Cahuzac.
Même en démocratie, on observe que la tentation des pouvoirs de défendre les leurs, y compris en empêchant la justice de réagir à leurs forfaits présumés. Qu'en serait-il alors dans un contexte absolutiste où toutes les instances de l'Etat, l'institution législative et le système judiciaire en particulier, sont explicitement soumises à la volonté autocratique ?
Effet premier de cette situation : l'impunité assurée à tous ceux qui présentent quelque utilité au fonctionnement d'un tel système. Il ne peut en être autrement ; laisser la justice étendre son légitime empire jusque sur le personnel qui anime l'ordre autoritaire, c'est mettre en péril son autorité. Même si la conjoncture venait à imposer au pouvoir de "lâcher" un des siens, il le fait, dans la logique du joueur d'échec, avec l'esprit de sacrifier "un pion" pour sauver une pièce maîtresse.
C'est dans la nature des choses qu'un pouvoir veuille perdurer. En démocratie comme en dictature. Ce n'est pour rien d'autre que pour cela que la démocratie a inventé le principe d'alternance au pouvoir. Car, autrement, l'assurance d'un pouvoir à vie constitue une garantie d'impunité à durée indéterminée pour le personnel politique du régime. Il n'y a pas de garantie de transparence, donc pas de... démocratie sans obligation d'alternance.
Voilà pourquoi, en Algérie, le sujet de l'alternance est si sensible. En particulier, en cette période où les circonstances viennent imposer la question. Dès qu'il est question de l'état de santé, d'article 88, de quatrième mandat, le sérail, en chœur, même si c'est dans le désordre communicationnel, se dresse vitupérant et menaçant pour narguer les amateurs d'alternance. Voilà surtout que, certainement plus que le premier concerné, tous les centres de pouvoir s'efforcent d'entourer du plus grand secret la santé du Président. L'alternance qu'on voulait indéfiniment repoussée par "la démocratie" ne doit pas être imposée pour raison de santé !
Plus que le désir de voir le Président rester en place, le régime qu'on veut voir rester en l'état. On n'a pas fait un coup d'Etat contre l'alternance pour accepter "un coup d'Etat médical". Surtout pas maintenant que, depuis le précédent Khelil, il est devenu concevable de demander des comptes sur leur gestion des deniers publics à des responsables politiques.
Le phénomène de corruption a des vertus conservatrices. Rien ne motive un politicien à défendre la survie de son régime que la crainte de l'éclatement de la vérité de ses pratiques. En démocratie, on l'a constaté avec le cas de la France, cela n'est pas toujours possible de repousser l'échéance. En dictature il y a, malheureusement, toujours "la force" de le faire.
M. H.
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