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Le vent de l'été 64e partie
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2013

Résumé : Nacéra et sa famille se rendirent à l'hôpital pour prendre des nouvelles de Maïssa qui se trouvait encore en réanimation. Selon les médecins, elle était hors de danger. Mais ils durent encore attendre un moment avant de pouvoir la voir et lui parler. La jeune femme ne savait rien encore au sujet du bébé auquel elle s'était accrochée comme à une bouée de sauvetage.
Elle leur sourit, et Nacéra se retint de justesse pour ne pas éclater en sanglots, alors que sa mère pleurait sans retenue.
-Comme te sens-tu Maïssa ?
-Comme quelqu'un qui vient de passer sous un train lancé en pleine vitesse.
Nacéra s'efforce de sourire :
-Ce n'est rien, tout s'est bien déroulé... Dans quelque jours tu sortiras d'ici, et on n'en parlera plus.
Maïssa tendit la main vers sa mère qui l'agrippa pour la porter à ses lèvres :
-Oh ! Ma fille ! Tu nous a fait une de ces peurs !
Maïssa hoche la tête, puis comme mue par une force intérieure, elle porte sa main à son ventre :
-Le bébé ! Ils m'ont opéré pour le sauver. Mais où est-il donc ?
Une autre épreuve... un autre tracas, se dit Nacéra. Comment fera-t-elle donc pour lui annoncer que le bébé tant attendu était mort ? Elle ne pourra pas mentir à Maïssa, et cette dernière devinera facilement à son air triste que quelque chose est arrivé.
Elle déglutit et jette un regard à sa mère qui baisse les yeux, impuissante. Elle se tint alors au chevet de sa sœur avant de murmurer :
-Le chirurgien va t'expliquer...
-Le chirurgien... ? Pourquoi... ?
-écoute Maïssa... Je crois qu'il avait fallu faire un choix... Le chirurgien avait préféré sacrifier le bébé pour te sauver... Un enfant... C'est toujours récupérable... Par contre, toi...
Maïssa lui jette un regard plein d'horreur... Elle regarde tour à tour ses frères, puis sa mère, comme pour chercher du réconfort, avant de revenir vers Nacéra :
-Non... Je ne te crois pas... Mon bébé n'est pas mort... On finira par me le ramener... Je...
Elle ouvrit les yeux tout grands et porta la main à sa gorge... Elle voulut pousser un cri, mais était encore trop faible... Elle referma alors les yeux et laissa sa tête rouler sur l'oreiller...
Nacéra court chercher un infirmier qui leur confirme que Maïssa venait de perdre connaissance :
-Que lui avez-vous donc raconté... ? Elle est encore trop faible pour les chocs...
Il lui prend le pouls et se dépêche de prendre une seringue pour lui administrer un remontant.
-Sortez tous de cette chambre... La visite est terminée pour aujourd'hui.
Deux jours passent. Maïssa avait repris des couleurs, et les médecins étaient optimistes pour son état. Elle avait aussi fini par accepter la perte de son bébé, tout en gardant cet air triste qui renseignait sur ses souffrances intérieures.
Mais comme elle savait que même si ce bébé avait vécu, son mariage n'était plus qu'un mauvais souvenir, elle s'était rendue à l'évidence que sa vie avec Lyès n'avait été que chimère. Ce dernier n'avait d'ailleurs même pas daigné téléphoner pour avoir de ses nouvelles. Nacéra lui rapporta la visite de sa belle-mère et le scandale qu'elle avait voulu provoquer. Ce qui confirma dans l'esprit de Maïssa ses soupçons vis-à-vis de sa belle-famille qui ne l'avait jamais acceptée comme bru.
-Tu finiras par oublier tout ça, lui dit Nacéra. L'essentiel est que tu sois sortie d'affaire, et bientôt tu reprendras
tes forces et tu y verras plus clair
dans ta vie.
-Je veux divorcer.
-Il n'attend que ça... Je préfère que tu patientes un peu avant d'entamer la procédure, car il va jouer sa carte de mari délaissé et se plaindre d'un abandon de foyer... Bien entendu, il ne va pas chercher après toi... Tu vas tout simplement passer quelques jours chez maman afin de te reposer, et puis comme l'appartement est loué en ton nom, je pense qu'il va quitter les lieux sans tarder, s'il ne l'a pas déjà fait.
-Je ne le pense pas... Il voulait... Il m'avait parlé de toi... Il m'a dit que tu avais les moyens de m'offrir un appartement, et que maintenant que tu es mariée à un homme aisé, tu pouvais aisément le faire...
-Ah oui ! Il savait calculer... Une fois que cet appartement est à toi, il serait facile pour lui de te convaincre de le mettre en son nom, avant de penser à te mettre à la porte.
Maïssa ferme les yeux. Ces quelques mois de mariage avaient été pour elle un vrai cauchemar... Aura-t-elle un jour le courage de refaire sa vie ?
Nacéra lui prend la main :
-Tout ira bien Maïssa... N'y pense plus... Le passé c'est le passé... Tu y réfléchiras désormais à deux fois avant de t'engager avec un homme.
- Plus jamais.
- Ne dis pas ça... Tous les hommes ne se valent pas... Le plus urgent pour toi est de reprendre une vie normale... Tu devrais penser à te réinscrire à l'université.
-Oui. Je pense que c'est le meilleur moyen pour moi d'enterrer ce cauchemar à jamais.
Rassurée sur l'état de sa sœur, Nacéra pense à rentrer chez elle. Elle était restée presque une semaine avec sa mère, et Djamel l'avait appelée à maintes reprises pour prendre des nouvelles de Maïssa.
Il était en déplacement pour deux jours et ne devait rentrer que le lendemain. La jeune femme se dit qu'elle devrait rentrer avant le retour de son mari.
(À suivre)
Y. H.
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