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Le vent de l'été 61e partie
Publié dans Liberté le 24 - 08 - 2013

Résumé : Nacéra se morfondait dans ses doutes. Elle sentait que son mari lui cachait des choses. Finira-t-elle par les découvrir ? Sa mère l'appelle pour lui annoncer que Maïssa venait d'être hospitalisée. Nacéra, qui savait que sa sœur ne devait accoucher que dans les prochaines semaines, devine que Lyès l'avait maltraitée... Maïssa est en danger et devrait être opérée en urgence.
Elle suit le médecin dans son bureau et se met à signer les papiers qu'il lui tendait sans même en lire le contenu.
Maïssa était en danger... L'essentiel était de la sauver...
Ensuite commença une longue et stressante attente. On avait emmené Maïssa dans le bloc opératoire. Deux heures plus tard, rien ne filtrait. Nacéra était anéantie devant le regard larmoyant de sa mère. Elle-même était au bord de la crise de nerfs.
N'ayant plus la patience d'attendre sans passer à l'action, elle se lève et se dirige vers un téléphone qui se trouvait dans le couloir. Elle forme le numéro de Lyès, et, miracle ! Ce dernier répond à la première sonnerie.
-Espèce de fripouille... Où es-tu donc alors que ta femme se trouve entre la vie et la mort ?
Reconnaissant la voix de sa belle-sœur, Lyès raccroche sans répondre. Nacéra se dit alors qu'elle devrait prendre un taxi et aller le chercher, quitte à le ligoter et à le traîner jusqu'à l'hôpital. Mais ce n'était pas non plus une solution.
Elle revient à la salle d'attente et se rassoit en maudissant tous les hommes de la planète, y compris son mari.
Enfin, la porte du bloc s'ouvre, et deux infirmiers tirent sur un brancard en tenant des flacons de sang et de sérum. Nacéra accourt vers sa sœur, qui était encore inconsciente et respirait à l'aide d'un aérosol :
-Comment va-t-elle... ?
Les infirmiers ne répondirent pas et elle demande encore :
-Où est donc le chirurgien... ?
Un des infirmiers lui désigne du menton la porte du bloc, et elle remarque une seconde plus tard que le chirurgien se dirigeait justement vers elle :
-Alors docteur... L'opération a-t-elle réussi... ? Ma sœur est-elle hors de danger... ?
Il sourit et lui tapote l'épaule d'un air rassurant, avant de se rapprocher de sa mère et de son frère, qui guettaient le moindre indice :
-Tout s'est bien passé... Votre fille est hors de danger... Je regrette pour le bébé... Mais on n'avait pas trop le choix.
Sa mère se remet à pleurer, mais Nacéra se reprend pour demander :
-Va-t-elle se réveiller rapidement... ? Devons-nous attendre ... ?
Le médecin, qui portait encore sa tenue de bloc, retire sa calotte avant de répondre :
-Vous feriez mieux d'aller vous reposer... Tout va bien. Il n'y a plus de raisons de vous inquiéter...
Il jette un coup d'œil à la pendule du couloir et constate que la nuit était avancée et que l'aube ne tardera pas à poindre :
-Il se fait tard, et nous avons tous besoin de sommeil et de repos. Revenez dans quelques heures... Disons vers le milieu de la journée... Maïssa aura repris connaissance, et vous pourrez la voir et lui parler durant quelques minutes.
-Merci docteur..., lance Nacéra d'une voix étranglée par l'émotion... Que Dieu vous garde... Nous étions si...
Elle ne put terminer sa phrase, car les pleurs de sa mère avait couvert sa voix.
Devant le hochement de tête compréhensif du chirurgien qui s'éloignait, elle prend sa mère par les épaules et fait signe à son frère de les suivre.
Il lui sembla qu'elle venait à peine de fermer les yeux, que la sonnerie insistante de la porte la réveille.
Elle jette un coup d'œil à son réveil-matin, et constate qu'il était 9h00. Qui pouvait venir si tôt? Sa mère dormait encore, et elle quitte la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas la réveiller.
La sonnerie insistait de plus belle et elle regarde par l'œil-de-bœuf avant d'ouvrir à la belle-mère de Maïssa. Cette dernière s'introduit tel un ouragan dans la maison en portant la main à sa gorge :
-Pourquoi as-tu tardé à m'ouvrir... Hein... ? Qu'est-ce que vous êtes tous en train de manigancer... ? Votre sœur a mis le grappin sur mon fils et maintenant vous voulez l'accuser de maltraitance et de violence... Vous voulez l'envoyer en prison !
Elle se tape la poitrine, et sans laisser le temps à Nacéra de réagir, elle poursuit :
-Vous avez tout fait pour que Lyès prenne votre sœur... J'en ai compris les raisons. Mais malheureusement il était trop tard pour revenir en arrière... Maïssa voulait "raccommoder" son honneur... Elle a hérité d'un bâtard, et elle voulait l'endosser à mon fils... Non... Tant que je suis de ce monde, je ne permettrai rien de tel...
Nacéra hausse enfin la voix pour l'interrompre :
-Ma sœur vient de sortir du bloc après une longue opération... Elle a perdu le bébé, et elle est encore entre la vie et la mort... Ton fils est indigne d'être un mari et un père... Il n'est qu'un irresponsable et un inconscient qui, non content d'avoir frappé Maïssa jusqu'à lui provoquer une hémorragie, l'a déposée tel un paquet sale au service des urgences et est reparti sans même attendre le diagnostic du médecin, ni la suite de ses actes... Et maintenant vieille sorcière, tu viens nous réveiller de bon matin pour nous lancer ton venin à la figure !
(À suivre) Y. H.
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