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Cinq communes simultanément touchées par des actions de protestation dans la région La colère de l'amélioration urbaine remonte à la surface à Tizi Ouzou
Avec au moins cinq mouvements de protestation simultanés dans des localités différentes, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré, ces deux derniers jours, un nouveau pic, rarement atteint ces dernières années, en matière de protestation et de colère citoyenne provoquées par la non-prise en charge de leurs revendications portant très souvent sur l'amélioration urbaine et de leur cadre de vie. Il s'agit de Makouda, Drâa El-Mizan, Aït Zikki, Illoula et Béni Douala. À Draâ El-Mizan, les habitants de la cité 200-Logements ont procédé, depuis dimanche vers 17h, à la fermeture de tous les accès menant vers leur ville pour crier l'abandon de leur quartier par les autorités locales. Les habitants réclament un mur de soutènement, des trottoirs, le revêtement de la route du quartier et le dallage de sa cour. Il aura fallu que la colère explose dans la rue pour que le maire et ses adjoints se déplacent sur les lieux pour tenter de calmer les esprits. Dans la même journée, les habitants du village Igreb, dans la commune d'Iloula Oumalou, ont procédé à la fermeture du siège de l'APC pour réclamer la réalisation des projets d'amélioration urbaine affectés à leur village. Une situation similaire a été également enregistrée au siège de l'APC d'Aït Zikki, dans la même daïra de Bouzeguène, a été fermée par les habitants du village Amekrez qui exige la réalisation de dallage dans leur village et l'assainissement, l'amélioration de l'alimentation en eau potable ainsi qu'une meilleure gestion des ordures ménagères. Dans la région de Béni Douala, à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, ce sont les habitants du village Aït Mesbah qui ont procédé à la fermeture de leur siège d'APC pour les deux journées consécutives d'avant-hier et hier pour exiger une répartition équitable du budget et des projets de la commune sur les villages. Ces actions interviennent au moment où les sièges de l'APC, de l'ADE et de daïra de Makouda sont fermés depuis plus d'une semaine par la population locale qui réclame, entre autre, l'eau, le gaz de ville, un marché de proximité, une mini-gare, des aires de jeux, le revêtement des routes et surtout des explications au sujet de la liste des sinistrés des intempéries de 2012. S. LESLOUS/O.Ghilès Nom Adresse email
