Ultimatum de la communauté internationale

Haïti

La communauté internationale, représentée par des diplomates en poste à Haïti, a donné jusqu’à lundi au président Jean-Bertrand Aristide et à ses opposants pour qu’ils acceptent un plan de paix destiné à mettre un terme à la crise, ont indiqué hier des sources diplomatiques. Selon ces sources s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, les diplomates des États-Unis, du Canada, de France, de la communauté des pays des Caraïbes et de l’Organisation des États américains, ont adressé cet ultimatum vendredi au président Aristide et à un représentant de l’opposition, André Aped. “Ils ont jusqu’à lundi pour répondre�, a déclaré une source proche des discussions. Ce plan qui prévoit que Jean-Bertrand Aristide demeure président jusqu’au terme de son mandat, en février 2006, s’appuie sur la nomination d’un nouveau Premier ministre, neutre et indépendant, jouissant de la confiance de la population, selon des sources diplomatiques.
Une délégation de haut niveau comprenant le secrétaire d’État adjoint américain chargé de l’Amérique latine, Roger Noriega, et des représentants du Canada, de la France et de la Communauté des pays des Caraïbes (Caricom), était attendue hier en Haïti pour faire pression sur le président et l’opposition.