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Il s'acharne contre le premier ministre et le DRS
Qui est derrière Saâdani ?
Publié dans Liberté le 05 - 11 - 2013

Au moment même où Belayat et les contestataires rouvrent le front des hostilités, Amar Saâdani, avec aplomb, revient à la charge pour maintenir ses déclarations sur le DRS.
En sonnant la charge contre Amar Saâdani, le groupe des contestataires du FLN, à la tête desquels se retrouvent de vieux caciques rompus à la culture de la manœuvre, semble résolu à engager le bras de fer avec celui dont l'intronisation à la tête du parti est assimilée par Abderrahmane Belayat à un "hold-up" et à un "acte de piraterie". "Nous dégageons toute responsabilité, en même temps que nous dénonçons les dernières positions ou déclarations faites au nom du parti, et qui osent, de façon éhontée, émettre des jugements sur des phases cruciales dans la vie de la nation ou sur des institutions nationales sensibles", ont écrit ces contestataires dans un communiqué rendu public. En décodé : ils rejettent les attaques proférées par l'ancien président de l'APN, Amar Sâadani, contre le DRS. Histoire de se démarquer, ils rendent un hommage "appuyé à toutes les forces vives qui œuvrent, en toute circonstance, pour la gloire du pays, sa sécurité, sa stabilité, son intégrité territoriale et sa souveraineté, à la tête desquelles l'ANP et les différents services de sécurité". Cette sortie, à quelques jours de la tenue du comité central convoqué par Saâdani pour le 16 novembre prochain, sonne comme une volonté des contestataires de l'affaiblir et de l'isoler, puisqu'ils appellent les membres du CC "à ignorer la convocation de Saâdani pour qu'il se retrouve tout seul". Mais s'il faut se garder de se hasarder à quelques spéculations sur les chances d'aboutissement de l'entreprise des contestataires, il reste qu'ils semblent jouir de soutiens non négligeables au sein de certaines sphères du pouvoir. Sinon, comment expliquer cette assurance de Belayat, un homme du sérail qui a survécu à toutes les bourrasques politiques qui ont touché l'ex-parti unique ?
Saâdani-contestataires : une guerre peut en cacher une autre
"Cette sortie n'est pas du tout improvisée et il y aura une suite dans notre action", assure Belayat à un confrère. C'est que l'enjeu dépasse de loin le strict cadre partisan. Et la prochaine élection présidentielle et la révision de la Constitution ne sont pas étrangères à cette exacerbation de la crise au sein du FLN. Et pour ceux qui connaissent la maison FLN, cette passe d'armes est un véritable baromètre de la température du sérail et les luttes de clans au sommet. Car, au moment même où Belayat et les contestataires rouvrent le front des hostilités, Amar Saâdani, avec aplomb, revient à la charge pour maintenir ses déclarations sur le DRS. "Ne démentez pas à ma place. Je l'ai dit et je le répète. Aucun département n'a le droit de s'impliquer dans la vie politique, la justice et la presse. Il faut en finir avec le pouvoir parallèle", dit-il dans un entretien à TSA. Mieux encore, il rajoute une couche : "Personnellement, je ne comprends pas pourquoi les militaires sont présents aux APC, dans les différentes administrations, etc. Pourquoi le DRS mène des enquêtes d'habilitation sur les cadres, alors que c'est une prérogative de la justice ? Est-il normal qu'un citoyen algérien soit interrogé à l'intérieur d'une caserne ? Comment expliquer ces pressions exercées sur la presse à travers la publicité ? Et ce tutorat exercé sur la classe politique ?" En jouant sur ce registre, Saâdani, qui suggérait il y a quelques jours que "lui, son parti et le Président sont visés", entend probablement s'attirer les sympathies de nombreux segments de la société, particulièrement les islamistes, mais aussi à l'étranger, très réceptif à cette évolution politique, si tel était réellement le cas. D'ailleurs, il n'hésite pas à ouvrir aussi les hostilités contre Sellal, "un mauvais joueur sur le terrain politique, qui doit se contenter de son rôle dans l'Exécutif", et contre Bensalah, deux hommes dont la carrière doit beaucoup aux "faiseurs de roi". Mais d'où Saâdani, un homme réputé pour son effacement jusqu'au 29 août dernier, tient-il donc cet accès de témérité pour oser une telle attitude de va-t-en guerre ? Une question que l'on peut poser autrement : qui est derrière Saâdani ? Une chose est sûre : les prochaines semaines s'annoncent riches en rebondissements.
K K
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