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5e festival de la chanson et de la musique locales de Ghardaïa
La fête bat son plein
Publié dans Liberté le 23 - 11 - 2013

Contrairement aux années passées, lors des quatre précédentes éditions où la cérémonie d'ouverture se déroulait en plein centre-ville de Ghardaïa, plus précisément sur le parvis de la mairie de Ghardaïa, véritable perle architecturale de Fernand Pouillon, le top du début du 5e festival de la chanson et de la musique locale a été donné cette année au théâtre de plein air de Bouhraoua.
Rehaussée pour la première fois par la présence du wali de Ghardaïa, en l'occurrence Mahmoud Djamâa, les festivités auxquelles un public très nombreux s'est déplacé ont été entamées par un spectacle riche en sons et en couleurs.
En effet, la célèbre troupe de zorna et de karkabou de la ville de Ghardaïa, unique en son genre de par ses effets vestimentaires composés de sérouals mozabites et de tuniques en coton, bariolés de couleurs vives et ocres et de motifs locaux, a assuré un spectacle ponctué des détonations de baroud tirés par des karabilas centenaires, invitant à sa manière la population à assister à ce festival qui tend de par sa réussite, déjà acquise lors des précédentes éditions, à devenir incontournable sur la scène artistique locale et régionale. Ce qui n'était qu'un préambule puisque l'ouverture officielle a eu lieu avec la magistrale prestation du maître de la chanson chaâbi locale, l'enfant de Béni Izguène et élève du cardinal El Hadj Mohamed El Anka, cheikh Ahmed Zaïdi, référence locale absolue en la matière. Un pur moment de bonheur pour les mélomanes qui en redemandaient. Ce fut ensuite à la prometteuse troupe Ithrène de Berriane d'emballer les jeunes et moins jeunes par ses chansons en langue mozabite, reprises en chœur par une bonne partie de l'assistance. La soirée fut clôturée par un récital d'envoûtantes chansons targuies, expression profonde de l'identité des Touareg, interprétées par la troupe Imerhane Tanezrouft de Tamanrasset, qui transporta carrément le public par ses envoutantes chansons targuies et une chorégraphie absolument sublime, combiné à un jeu de lumière simple et sobre mais très esthétique, qui a fait vibrer, sous les rythmes de cette musique festive, le public qui ne voulait absolument pas quitter la salle. Mais ce n'est que partie remise puisque les organisateurs ont prévu un autre passage de cette troupe pour le lendemain.
Malgré la température glaciale qui sévissait sur les hauteurs de Ghardaïa, sur le plateau de Bouhraoua, livré aux quatre vents, le public est resté scotché d'admiration devant cette mosaïque d'une beauté incomparable. Pour la deuxième soirée, les organisateurs ont été bien inspirés de l'organiser dans la maison de l'environnement, toute proche, évitant ainsi à leur public d'être frigorifié. Les troupes qui se sont produites à l'intérieur de cet endroit clos ont été beaucoup plus à l'aise pour démontrer tout leur art et leur passion pour la musique. Signalons qu'au plan de la programmation, cette édition s'est donné une autre dimension au plan géographique vu que les organisateurs ont prévu de délocaliser quelques prestations vers d'autres communes de la wilaya, à l'image de Hassi El Gara, dans la daïra d'El Menéa, à 270 km du chef-lieu de wilaya, et, surprise, même au dehors de la wilaya, à savoir vers celle mitoyenne, Ouargla. Cette dernière wilaya a été retenue dans le programme au regard de sa charge historique, sachant qu'elle a été une ville ibadite, sous le nom de Sedrata, d'où sont partis les premiers pionniers ibadites qui se sont installés dan la vallée du M'zab, très exactement à El Atteuf, (Tadjnint en mozabite). A El Menéa, le public a été subjugué par un concert de chants orientaux et maghrébin par la troupe de Siradj Kacem au point où la salle du centre culturel de Hassi El Gara s'est avérée bien petite pour contenir tout le public venu assister au concert. À Ouargla, le public a eu droit à une prestation du groupe du prometteur chanteur mozabite Omar Daoud du ksar de Bounoura, l'enchanteresse, suivie de la troupe Zingdah de Ouargla avant de clôturer la soirée en apothéose avec la troupe Imekraz N'oueghlan de Berriane. Il y a lieu de souligner l'organisation, en marge de ce festival, d'un débat radiophonique sur le thème du poème patriotique dans la langue amazigh, et ce, avec la participation de pas moins de 5 radios locales de proximité, à savoir Tipasa, Tamanrasset, Batna et Adrar, en sus de celle de Ghardaïa. Mais qui dit Amazigh dit aussi, et surtout, Tizi Ouzou et Béjaïa. Leur participation à cette importante thématique linguistico-culturelle aurait, sans aucun doute, gagné en richesse culturelle et aurait certainement contribué à élever le débat. La fête n'étant pas encore finie, la vallée continue de vibrer dans la liesse et l'allégresse d'un festival bienvenu et surtout à l'incommensurable joie procurée par l'éclatante victoire de l'équipe nationale de football. Que dure la joie dans ce beau pays d'Algérie et pour son peuple, cristallisé autour de son emblème national. Un emblème pour lequel se sont sacrifiés un million et demi des meilleurs enfants de ce pays. Un emblème qui flottera à Rio de Janeiro, au Maracaña et à Copacabana. Ainsi soit-il ! C'est notre destin, le destin des peuples qui endurent et qui durent.
L. K
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