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ALORS QUE LES CITOYENS DE SOUK EL-TENINE CONTINUENT À FERMER LA RN9 POUR RECLAMER LEUR RACCORDEMENT AU GAZ DE VILLE Le wali de Béjaïa promet de débloquer la situation
"Le gaz de ville doit passer à la région de Souk El-Tenine et Ziama Mansouriah (wilaya de Jijel), quitte à recourir à la force publique", a martelé d'un ton menaçant, hier, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, lors de sa rencontre avec les élus et le chef de daïra de Souk El-Tenine, tenue hier matin, au siège de la wilaya, en présence de certains directeurs exécutifs, du directeur de la Sonelgaz de Béjaïa et des représentants de la presse nationale. Les citoyens protestataires de la daïra de Souk El-Tenine, qui sont, eux aussi, conviés à prendre part à cette rencontre avec le wali, ont finalement décidé de la bouder, préférant ainsi maintenir leur action de rue, en fermant, hier encore, pour le troisième jour consécutif, la RN9 reliant Béjaïa à Sétif et Jijel. Il faut noter aussi que les maires de Souk El-Tenine et Melbou, dans la wilaya de Béjaïa, et Ziama Mansouriah, dans la wilaya de Jijel, ont adressé, la veille, une requête conjointe au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lui demandant d'intervenir afin de trouver une solution idoine à la situation de blocage du projet du gazoduc devant alimenter ces trois communes, qui dure depuis huit longues années. Selon toute vraisemblance, c'est cette lettre conjointe adressée à Sellal qui aurait provoqué la réunion d'hier, décidée par le même wali, qui a pourtant déclaré, lors de sa rencontre du 11 novembre dernier avec les 19 chefs de daïra que compte la wilaya, que "dorénavant, les services de la wilaya n'exauceront plus les revendications des coupeurs de routes". Après avoir rappelé à l'assistance que pas moins d'une vingtaine de réunions et de rencontres de terrain ont déjà été consacrées à ce problème de blocage d'un projet relevant de l'utilité publique, sans pour autant parvenir à une solution à l'amiable, le wali Touhami invitera les présents à une autre réunion, prévue le lundi 30 décembre prochain, à laquelle seront également conviés les citoyens s'opposant au passage du gazoduc dans leurs propriétés respectives, sises au village Tidelsine, dans la commune d'Aokas. Selon les propos du premier responsable de la wilaya de Béjaïa, ces citoyens opposants, qui bloquent un projet d'une envergure depuis huit ans, auront à s'exprimer, pour une ultime fois, lors de la rencontre de lundi prochain, sur leur position définitive vis-à-vis de cette situation qui pénalise toute une région. "Si jamais ils venaient à camper sur leur position de blocage, nous serions dans l'obligation de recourir à l'application stricte de la loi, c'est-à-dire procéder à la réquisition de la force publique afin de permettre à l'entreprise détentrice du marché de s'y installer", a-t-il souligné. K O Nom Adresse email
