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...SOUFFLES...
Machisme et discours amoureux dans le monde arabo-musulman !
Publié dans Liberté le 06 - 02 - 2014

Pour mesurer le niveau de développement dans un pays, il faut analyser le discours d'un homme adressé à une femme ! Dans le discours masculin arabo-musulman se cache l'incivisme et le sous-développement. Nous traversons une ère où la domination de la culture violente est flagrante. La culture de la violence exterminatrice est accablante. Une culture où l'hypocrisie s'installe au centre de toute réflexion ; si réflexion existe ! Et dans une société violente et hypocrite comme la nôtre, c'est la femme qui paie la facture intégrale de cette culture.
La mère. La fille. L'épouse. L'amante. La voisine. Celle qui sort pour acheter un sachet de lait ou une baguette de pain. Celle qui, de bon matin, prend le bus pour rejoindre son travail. Celle qui traverse le boulevard juste pour le plaisir de marcher dans le boulevard. La jeune. La vieille. La mariée. La célibataire. La machine aveugle du machisme, en tant que culture sexuelle raciste et pathologique, trouve son idéale éclosion dans la société sous-développée. Le machisme guette tout ce qui est féminin pour le chasser. Pour effacer tout risque d'une visualité féminine sociale, culturelle et politique. Le machisme castré arabo-musulman n'est que l'image d'une société handicapée, intellectuellement et spirituellement déséquilibrée. Le machisme se cache tantôt derrière le discours religieux, tantôt dans la peau du discours moraliste, tantôt déguisé en discours paternaliste. Et dans toutes ces formes de discours, la femme est mineure, incomplète, inachevée, défectueuse, irresponsable, fourvoyée, égarée! La tentation ! Le serpent ! La honte ! Afin de faire avancer notre société vers un civisme à l'heure du temps, le phénomène machisme castré patent dans la politique comme dans la société, comme dans la culture, nous questionne. Il incite en nous un débat libre et responsable autour de l'identité sexuelle dans le monde arabo-musulman. Elle n'est pas seule, cette pauvreté matérielle qui enfante l'extrémisme religieux, mais ce phénomène est le produit aussi d'un ensemble de maladies psychiques et sexuelles que vit le citoyen musulman. La frustration. L'obsession. La violence. La phobie. Le travail de la femme n'est plus le seul facteur déterminant le niveau du développement d'un pays ou d'un autre. Plutôt, c'est dans la composante du discours échangé entre la femme et l'homme que ce sous-développement est perçu, d'une façon aussi claire que signifiante. Au nom du machisme intellectuel, tout débat autour des interdits qui, silencieusement, rongent l'homme dans la terre d'Islam a été enterré.
Des interdits qui le livrent à la violence, la haine de l'autre et à l'incivisme. Pour mesurer le niveau de sous-développement d'un pays, il faut écouter profondément le discours quotidien établi entre un homme et une femme. Prêter votre oreille à un couple algérien, et essayer d'analyser le discours amoureux entre la femme et son homme ! Entre l'homme et sa femme ! Celui qui ne sait pas, ou qui n'ose pas dire par machisme castré "je t'aime" à sa femme, ne peut pas le dire à sa patrie. Je ne parle pas de cet amour hypocritement écrit et chanté dans des récitations patriotiques scolaires ! Celui qui n'excelle pas dans l'amour de sa femme ne peut pas exceller dans son travail. Celui qui ne sait pas regarder sa femme dans le profond de ses yeux ne peut pas regarder le beau soleil dans le haut ciel bleu.
Et le machisme n'est pas la pudeur ! Il n'est pas non plus la virilité humaine. Et par cécité machiste, 99% des Algériens ne connaissent pas la couleur des yeux de leurs femmes.
A. Z.
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