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Selon Amar Takdjout, membre de la commission exécutive de l'UGTA
"L'abrogation de l'article 87 bis ne peut se faire avant 2015"
Publié dans Liberté le 03 - 03 - 2014

Amar Takdjout, membre de la commission exécutive de l'UGTA, estime que l'échéance de janvier 2015, date fixée pour l'abrogation de l'article 87 bis est nécessaire. Pour lui, ce délai permettra au gouvernement de prendre le temps suffisant afin de modifier la loi par l'intermédiaire du législateur. L'article 87 bis du code du travail définit, faut-il le rappeler, le salaire national minimum garanti (SNMG) qui englobe le salaire de base, les primes et les indemnités, quelle que soit leur nature, à l'exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur. La révision du SNMG ne sera effective, tel que décidé lors de la dernière tripartite, qu'à partir de cette date. Pour
M. Takdjout, le budget de 2014, a-t-il expliqué, "ne prévoit pas de dépenses supplémentaires". Et "la suppression de cet article doit passer par le législateur", affirme-t-il. Deux raisons jugées valables par le syndicaliste, obligeant les pouvoirs publics à reporter la mise en œuvre d'une telle recommandation pour l'année prochaine. Avec l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail, la politique des salaires sera, selon le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir, réorganisée et le SNMG redéfini. Pareille décision est, pour M. Takdjout, une sorte de reconnaissance des efforts et sacrifices consentis par les travailleurs dans les moments difficiles traversés par notre pays durant la décennie noire. Il soutient mordicus, toutefois, que les motifs ayant justifié l'introduction de cet article dans un contexte défavorable de crise économique, sécuritaire et sociale des années 1990, sont de nos jours levés. "L'article 87 bis, instauré lors de la crise économique de 1994, n'a plus lieu d'être et son abrogation permettra de libérer les salaires dans les entreprises et dans la Fonction publique", a-t-il signifié. L'institution de cet article a été décidée par l'Algérie sous la pression du FMI, au moment où notre pays avait les caisses vides. C'était une manière de bloquer les salaires des fonctionnaires. Cette abrogation permettra également, a-t-il ajouté, de "débloquer les salaires et de redéfinir la pyramide salariale". Car, argue-t-il, les augmentations seront introduites directement sur SNMG et non le net à payer, et les 18 000 DA seront renfloués par les indemnités. Le SG de la Fédération des textiles avoue que l'abrogation de l'article en question devra se faire impérativement avec la relance de l'économie nationale. D'où la nécessité, a-t-il souligné hier sur les ondes de la radio Chaîne III, de mettre l'économie sur le chemin de la croissance en dehors des hydrocarbures, de créer un tissu industriel à travers les petites et moyennes entreprises et de mobiliser le potentiel industriel. Le fait de relancer le secteur industriel va contribuer à la création de postes d'emploi et de relancer la croissance. Une chose est certaine, M. Takdjout a précisé que des possibilités de réduire l'impact de cette suppression sur la trésorerie des entreprises et des institutions de l'Etat existent bel et bien.
B. K.
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