La nouvelle duperie du camp du président- candidat

Comment arracher les voix des enseignants

Pour les partisans du président-candidat, tous les moyens sont bons pour influencer les électeurs et ratisser large le jour du scrutin du 8 avril. Ainsi, après s’être rendu compte que le bilan, présenté comme une panacée, du premier quinquennat de Abdelaziz Bouteflika ne constituait pas un argument suffisant pour convaincre les électeurs de voter en sa faveur, ses partisans ont adopté une autre stratégie. Ils ont carrément opté pour l’intox, voire même la menace pour persuader ceux qui n’ont pas été convaincus par les “grandes� réalisations de Bouteflika durant son premier mandat. C’est le cas notamment dans la wilaya de Souk-Ahras où on susurre dans les milieux des enseignants, de lycées notamment, que Bouteflika a été à l’origine de la dernière augmentation des salaires de ce corps et que si d’aventure il n’est pas réélu, cette hausse serait supprimée ! La question est de savoir si les quelque 7 500 enseignants de cette région vont tous succomber à cette nouvelle duperie du camp du président-candidat.