Selon une source proche du MJS, le président de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK), Kheïdar Aït Brahim, a été suspendu temporairement, au vu des conclusions du rapport d'inspection faisant état d'irrégularités et d'anomalies dans la gestion administrative et financière de la FAK. Comme révélé par Liberté dans l'une de nos précédentes livraisons, la tutelle a ouvert une enquête, le mois de décembre 2013. Le ministère a pris le temps nécessaire afin de trancher cette affaire, en se basant sur les témoignages de quelques membres de la fédération concernés de loin ou de près par cette affaire, et des arbitres aussi. Selon notre source, un directoire sera mis en place pour prendre en charge les destinées de la FAK, jusqu'à la fin de la saison. Ensuite, une assemblée générale sera provoquée pour désigner un nouveau président de la FAK. Pour rappel, un grand scandale a secoué la famille du karaté-do algérien. En effet, les faits remontent au mois de juillet 2013, lorsque l'équipe nationale de karaté-do, cadets et juniors, s'est déplacée à Guadalajara en Espagne pour prendre part aux championnats du monde des jeunes catégories. Jusque-là tout est normal, mais la délégation algérienne était composée de 76 membres, dont 33 athlètes, au lieu des 47 personnes mentionnées dans le dossier de sortie signé justement par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Ajoutons à cela les critères de sélection de quelques athlètes qui n'ont pas été respectés, puisque des champions du monde, dont Guerni Amar, ont été injustement écartés de ce Mondial, de même que des champions d'Afrique. De graves irrégularités financières également ont été révélées. S .M Nom Adresse email
