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Le chant des cigognes 21e partie
Publié dans Liberté le 28 - 04 - 2014

Résumé : Notre journée s'est avérée fructueuse. Nous avons réglé nos affaires avec le notaire, avant d'aller dîner dans l'une des terrasses de ce quartier ancien qui attirait les touristes comme les mouches. Demain, nous irons rendre visite à cette Zéliha. En attendant, nous dégustions de délicieuses glaces. J'allais jusqu'à croquer mon cornet.
Djamel jette le sien dans une poubelle et hèle un taxi :
- On va sûrement s'inquiéter de notre longue absence.
- Tant pis ! Nous avons tout de même passé une journée bénéfique et très agréable.
- Tu peux le dire... Tu imagines un peu que la villa de Fatten Alibey va nous revenir...
Je m'étire avant de monter dans le taxi qui s'était arrêté à notre niveau :
- Tant mieux, je viendrais alors très souvent en Turquie. Ce pays m'a déjà fascinée.
Djamil sourit et m'aide à prendre place sur le siège arrière.
Nous arrivons une heure plus tard à notre hôtel, où nos compatriotes assistaient à une soirée de musique traditionnelle turque.
Le son du tambourin et les robes des derviches qui dansaient au milieu de la scène ne laissaient personne indifférent.
Les touristes prenaient inlassablement des photos ou se joignaient à la danse.
Djamil m'entraîne vers le milieu de la scène :
- Viens, nous allons danser pour mieux digérer notre dîner.
Je tente de me dégager :
- Mais tu es fou ! Je ne sais pas danser sur ce rythme.
- Laisse-toi entraîner... Je ne te demande pas de devenir une experte en la matière.
Il me tire par le bras et commence à tournoyer autour de moi avant de me saisir par la taille et de me faire virevolter. Je ne sentais plus ni mes jambes ni le sol sous mes pieds. J'avais l'impression de voler très haut dans le ciel. Les lumières diffusées par les lustres et les appliques contribuèrent à m'emporter vers un monde insoucieux, où seul le bonheur existait. Heureuse, détendue et très légère, je m'accrochais aux épaules et aux bras de mon cousin pour prendre mon élan et m'élancer vers des cimes jusque-là inconnues. J'étais enivrée. Le voyage, les rencontres, notre balade en ville... Le tout me paraissait déjà loin.
L'ivresse dura presque deux heures. Lorsque la musique s'arrête, je me sentais comme un oiseau qui venait de voler très haut dans le ciel, avant de se poser sur une branche.
- Alors ça va ?
Je reprends mon souffle avant de répondre :
- Oui... je n'aurais jamais cru...
- Que tu dansais si bien...
- Je t'assure Djamil, que je n'ai jamais dansé sur ce rythme. Je ne me suis jamais amusée autant non plus.
- Eh bien, chaque chose en son temps. Tu apprendras tous les jours une nouveauté dans ce pays...
J'étais en nage, et mes cheveux ébouriffés collaient sur mon visage et mon cou. J'avais l'impression de sortir d'un sauna, mais l'effort en valait la peine. Je remets un peu d'ordre dans mes cheveux avant de penser à retirer ma sandale qui me torturait :
- Je crois que je vais monter me coucher, je ne tiens plus debout.
Djamil ébauche un sourire :
- Et moi donc ! Nous allons sûrement passer une bonne nuit... Va te reposer. Je vais fumer une cigarette avant de monter dans ma chambre.
Mes jambes ne me portaient plus. Je me glisse dans mon lit, en ayant l'impression d'avoir toujours vécu dans ce pays alors que je venais à peine d'arriver. Trop de choses s'étaient passées, et bien trop vite. Je ne m'attendais pas à ce qu'on rencontre autant de gens le jour même, ni à ce qu'on glane autant d'informations sur le cousin et la famille en même temps.
Mes idées bifurquèrent vers cette cousine dont le notaire nous avait parlé. Qui était-elle ? Pourquoi ne nous a-t-on jamais parlé d'elle, alors que grand-père lui rendait visite régulièrement ? Etait-ce une relation amicale qui les liait ou bien...
L'image de ma grand-mère traverse mon esprit. Elle était belle, coquette et autoritaire. On m'avait toujours répété que grand-père était fou amoureux d'elle.
Fatty aussi l'était. Je ferme les yeux pour sombrer dans un profond sommeil. J'avais l'impression de n'avoir pas dormi du tout lorsque la sonnerie du téléphone me tira de mes songes. J'ouvris un œil pour constater que le jour était déjà levé. Je tire la couverture sur ma tête et tente de me rendormir. Je me suis peut-être assoupie quelques minutes, car la sonnerie insistante du téléphone reprit de plus belle. Cette fois-ci c'est l'oreiller que je mets sur ma tête.
Une demi-heure plus tard, et ne pouvant plus me rendormir, je me lève pour de bon. Je sortis sur le balcon pour constater que toute l'équipe était déjà à la plage. Tout le monde s'adonnait à la joie et à la paresse des vacances sous un soleil radieux.
Les uns se baignaient, les autres bronzaient, et toute cette agitation me pousse à enfiler mon maillot de bain pour une première trempette.
(À suivre) Y. H.
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