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Le chant des cigognes 14e partie
Publié dans Liberté le 19 - 04 - 2014

Résumé : Nous voici arrivés à Istanbul. Je fus tout de suite charmée par la ville. Djamil me parle de ses projets. Nous devrions tout d'abord nous rendre chez le cousin, puis chez le notaire. Malgré la fatigue du voyage, je ne voulais rater aucun rendez-vous, et encore moins me morfondre dans une chambre d'hôtel.
Le bus s'arrête devant un complexe touristique dont les murs en marbre brillaient au soleil. L'hôtel était spacieux et luxueux. Une longue plage s'étendait à perte de vue, et de nos chambres nous avions une vue extraordinaire sur l'immense piscine du rez-de-chaussée et des toboggans qui l'entouraient. Un pont en bois reliait la mer à la plage et, tout autour, des tables et des chaises longues sont disposées.
Comme la saison était encore propice à la baignade et aux bains de soleil, des touristes, venus des quatre coins du monde, semblaient heureux d'être en ces lieux paradisiaques.
- Cela me donne déjà envie de paresser sur la plage.
- Si tu veux paresser, je vais devoir partir seul cet après-midi.
- Je ne t'ai pas dit que je ne voulais pas t'accompagner...
- Entre les deux, ton cœur balance, n'est-ce pas ?
- Exact. Mais je ne veux pas rester seule à t'attendre. Je viens avec toi.
- C'est conclu. Déjeunons d'abord, ensuite filons.
Après le déjeuner, nous demandons un taxi qui nous déposa une heure plus tard au centre d'Istanbul. Prévoyante, j'avais pris avec moi une carte de la ville ainsi qu'une brochure qui relatait son histoire.
Comme dans toutes les capitales du monde, Istanbul offrait au premier abord un mélange de passé et de présent, assaisonné d'un grain de futur. Les feux tricolores, les taxis, les magasins, les restaurants..., tout respirait l'histoire et la civilisation.
Les rues grouillaient d'un monde cosmopolite, pressé, stressé et à l'affût de la moindre nouveauté.
Des femmes habillées à l'occidentale traversaient les boulevards en riant. D'autres arborant des tenues traditionnelles, un foulard sur la tête, semblaient moins agitées. Des mères de famille promenaient leur progéniture dans les parcs et les jardins.
Le taxi s'arrête à quelques mètres de l'adresse que nous lui avions indiquée. Le boulevard en question avait cet aspect bourgeois et authentique qui ne trompait pas.
Djamil règle la course, et nous nous retrouvons sur le trottoir.
- Alors... Si je me réfère au nom de la rue, nous sommes bien chez ce brave cousin. C'est le quartier de Kadiköy, à environ 30 mn en taxi de la vieille ville de Taksim
- Eh bien, tu n'as qu'à vérifier les numéros.
Djamila tendit son index :
- Je pense que c'est cette bâtisse au fond de la rue... Celle qui fait le coin entre le jardin et le mur en pierre...
- Nous pouvons demander des renseignements... Il s'appelle comment déjà ce cousin ?
- Fatten Alibey, dit Fathy... Ce vieil homme avait atteint l'âge de 85 ans et se portait comme un charme, d'après mon père.
- Il le connaissait bien alors...
- Oui... Contrairement à ta maman, mon papa semble être au courant de beaucoup de choses. Il a même quelques documents de grand-père qui stipulent que ce Alibey avait fréquenté la même université que lui... Ils ont fait plusieurs pays aussi... Bien plus tard, il est rentré en Turquie pour se lancer dans le commerce... Il avait des magasins et des boutiques un peu partout à travers la ville. Et si l'on en juge par le quartier où il habite, cet homme n'était pas dans le besoin.
Nous nous approchons de la grande grille en fer forgé de la villa. Un jardin s'étendait à perte de vue, et tout au fond, la fameuse bâtisse blanche, recouverte de lierre sauvage et de jasmin.
- Oh ! Quel bel endroit !
- N'est-ce pas ?
Djamil actionne le carillon, et on entendit aboyer un chien. Quelqu'un sortit de la villa. Un homme de haute stature s'avance d'un pas ferme vers nous.
Il nous dévisage un moment, avant de lancer :
- Merhaba (Bonjour) !
- Merhaba...
Djamil jette un coup d'œil à son dictionnaire avant de demander :
- Fransizca biliyor musunuz... ? (parlez-vous français ?)
L'homme hoche la tête :
- Anliyorum (je comprends)
- Nous sommes des cousins éloignés de Fathy Alibey... Nous venons d'Algérie.
- Ah ! Amane... Amane... Ze... ze suis bien dé... désolé... Alibey nous a quittés...
- Oui... Nous le sommes aussi... Mais...
Djamil montre la lettre que le notaire avait envoyée à son père :
- Ce cousin nous lègue ses biens... Je suis le fils de l'homme avec qui le notaire avait pris contact...
- Contact... ?
- Vous n'avez pas compris ?
- Hayir (non).
- Je veux dire que Alibey avait fait un testament... Un écrit...
Djamil met son doigt sur la lettre et l'homme hoche la tête :
- Evett... Anliyorum... (Oui... je comprends)
- Alors, nous venons pour cela. Nous aimerions prendre contact avec ce notaire...
L'homme, qui semblait être au courant de cette affaire, nous ouvrit enfin le portail et nous invite à entrer :
- Merhaba, merhaba...
- Merhaba, reprend Djamil avec le sourire.
(À suivre) Y. H.
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