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Le chant des cigognes 49e partie
Publié dans Liberté le 07 - 06 - 2014

Résumé : La vie s'écoulait paisiblement à Paris. Ziya avait repris ses affaires, et Zéliha son boulot. Le bébé grandissait, et le bonheur planait sur le jeune couple qui, pour se distraire, organisait des réceptions ou sortait. Lors d'une soirée, Fatten vint mettre les bâtons dans les roues. Il provoque Ziya, en portant atteinte à la dignité de Zéliha.
Ziya prend une longue inspiration. Je le sentais tendu. Il se penche vers moi et me chuchote à l'oreille :
- Nous avons réglé le problème avec tes parents, maintenant nous allons réfléchir ensemble au meilleur moyen de mettre Aziza au courant et d'en finir une fois pour toutes avec nos angoisses.
- Hein ? Tu veux la mettre au courant ?
Il hausse les épaules avant de demander :
- Aimerais-tu vivre dans la peur et l'incertitude toute ta vie ?
- Non... Mais... J'ai peur aussi de la réaction de Aziza.
- Eh bien, moi aussi j'avais peur de la réaction de tes parents.
- Ce n'est pas pareil... Aziza est ma cousine, et elle ne me pardonnera jamais de lui avoir volé son mari.
Il sourit :
- Qui a volé l'autre ?
- Je ne te suis pas.
- C'est moi qui avais fais le premier pas vers toi... Je ne voulais pas tromper Aziza... Mais c'était plus fort que moi... Je me suis rendu compte que je nourrissais un profond sentiment envers toi, et lorsque je suis arrivé dans ta chambre alors que tu étais alitée, j'ai perdu tout bon sens...
Nous marchions côte à côte, bras dessus, bras dessous. Je me serre davantage contre lui, tout en emplissant mes poumons de l'air frais de cette nuit d'automne.
- Ziya... Moi aussi je m'en voulais... Je me disais que ce n'était pas honnête de ma part. Mais tu es venu me rejoindre à Istanbul, et notre idylle avait pris une autre tournure. Puis, lorsque j'ai appris que j'attendais un enfant, je me suis rendu compte, moi aussi, que je ne pouvais plus jamais te quitter. Même si tu m'avais rejetée, j'aurais gardé notre enfant... Je ne pouvais me soumettre à l'idée de me séparer définitivement de toi...
Il s'arrête et me regarde dans les yeux, avant de relever une mèche de cheveux qui se baladait sur mon front.
L'idée de te quitter un jour ne pourra jamais m'effleurer ma chérie. Depuis la naissance de notre enfant, mon amour pour toi ne fait qu'augmenter de jour en jour. J'aime Aziza, je n'en disconviens pas, mais toi aussi je t'aime. Ne me pose donc plus de questions ni sur notre relation ni sur la manière d'annoncer notre mariage à Aziza... Je finirais bien par trouver le moyen le plus simple et le moins douloureux de le lui annoncer moi-même. Nous rentrons à la maison. J'avais l'impression que Ziya me cachait quelque chose, mais j'étais devant le berceau de mon fils qui souriait dans son sommeil, et plus rien ne comptait pour moi.
Deux jours plus tard, Ziya partait pour le Portugal. Il avait des contrats à signer et des négociations à entamer avec des commerçants et des hommes d'affaires.
Comme à ses habitudes, il allait s'absenter pour un bout de temps. Après le Portugal, il devait se rendre encore dans d'autres pays, avant de rentrer en Algérie pour passer les vacances d'hiver avec les enfants. Je me retrouvais donc seule avec le bébé, la nourrice et ma dame de compagnie, qui était devenue par la force des choses ma confidente et ma secrétaire particulière. Une année passe. Fatten avait disparu de nos relations.
Depuis sa sortie de l'hôpital, il n'avait plus donné signe de vie. Ziya avait pris en charge son hospitalisation et ses soins, puis lui avait écrit une longue lettre où il l'avait menacé de porter plainte contre lui pour harcèlement, chantage et intimidation.
Je ne pouvais qu'approuver les démarches de mon mari, d'autant plus que Fatten semblait vouloir brandir à tout bout de champ l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. J'avais poussé un long soupir de soulagement, en apprenant qu'il avait quitté l'hôpital sans déposer plainte contre Ziya. Mohamed-Ali grandissait bien. Il marchait, riait, égayait la maison de ses cris, et me redonnait l'envie de vivre et de m'occuper de ma personne. Voulant vivre plus à la page, je me rendis chez un coiffeur visagiste, qui se chargera de me métamorphoser en deux coups de ciseaux. Mes cheveux, coupés plus court, ondulaient autour de mon visage et arrondissaient davantage son relief.
Ensuite, une esthéticienne me montra le meilleur moyen de mettre mes traits en valeur en me maquillant davantage les yeux, et en arquant mes sourcils. Pour le reste, je me ruinais en dépenses faramineuses dans les grands magasins parisiens pour m'acheter des tenues à la mode, ou commander des modèles chez de grands couturiers.
Comme je m'étais mise au sport pour effacer toute trace de ma grossesse et maintenir ma taille de guêpe, je me voyais dans l'obligation de changer ma garde-robe. Les ensembles classiques étaient très à la page, et les magasines de mode auxquels j'étais abonnée me renseignaient sur les derniers modèles en vogue. Parfois, j'assistais même à des défilés de haute couture et notais tous les détails qui pouvaient susciter mon intérêt. Ziya me trouvait coquette et élégante.
(À suivre)
Y. H.
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