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Le chant des cigognes 42e partie
Publié dans Liberté le 27 - 05 - 2014

Résumé : Zéliha est offusquée... Sa grossesse inattendue la poussera à quitter Aziza pour rentrer sur Istanbul. Elle contacte Ziya, et ce dernier la rejoint pour apprendre qu'il attendait un enfant d'elle... Il ne sait plus quoi faire, d'autant plus qu'il était trop tard pour penser à un avortement. Il apprendra aussi à Zéliha que Fatten ne travaillait plus pour lui.
Surprise, je demande :
- Hein ? Depuis quand ?
- Depuis plus de deux mois.
- Tu ne me l'as jamais dit...
- Pourquoi te le dire, alors que tu te trouvais à la maison avec les enfants et Aziza. Désormais, tu travailleras avec d'autres collaborateurs.
- Et... que devient Fatten ?
Il hausse les épaules :
- Il a repris des affaires à son compte et ne s'en plaint pas trop... Il estime qu'il est bien plus libre ainsi dans ses négociations et ses échanges commerciaux.
- Parfait. Mais je crois que c'est la jalousie et la crainte qui te poussent à couper les ponts avec cet homme.
Il hausse encore les épaules :
- Tu m'avais certifié qu'il était épris de Aziza... Un homme amoureux est souvent prêt à tout... Je n'aimerais pas que ma famille en pâtisse. Je baisse la tête. Ziya voulait protéger sa famille, c'était compréhensible, mais il ne s'était pas protégé de moi, et ne m'avait pas non plus protégée de lui... Je soupire et il le remarque :
- Veux-tu m'épouser Zéliha ?
La stupeur me clouera le bec. Cette demande impromptue me laisse pantoise quelques minutes. Il me serre contre lui et réitère sa question :
- Zéliha, veux-tu devenir ma femme ? Je serais un bon père pour le bébé, et j'espère être un bon mari pour toi.
- Heu... Je... Je ne sais pas quoi te répondre Ziya... Tu es déjà marié... Et tu as des enfants... Une famille...
- Tu ne m'apprends rien... Je... Nous allons nous marier religieusement s'entend... Tu ne vas pas porter mon nom tout de suite... Je reconnaîtrai bien sûr l'enfant... Et plus tard, il aura sa part d'héritage sur tous mes biens.
- Religieusement ? Tu veux dire par la Fatiha ?
Il hoche la tête :
- Oui... Je verrais ensuite pour le reste... Tu seras emmenée à te cacher quelque temps de ta famille... Je n'aimerais pas que Aziza apprenne quoi que ce soit sur notre relation ou sur ta grossesse.
- Bien entendu... Je ne vais pas le crier sur tous les toits. Mais ce mariage religieux sera-t-il valable ?
- Le mariage religieux nous désignera comme mari et femme devant Dieu.
- La loi le permet-elle ?
- Bien sûr... Mais plus tard, je vais régulariser toute cette situation afin de permettre à notre enfant de vivre dignement.
Je ne pouvais insister davantage. Ziya avait ses raisons.
Il voulait me démontrer qu'il ne m'abandonnait pas, et qu'il pensait aussi à l'avenir de l'enfant.
C'était suffisant pour moi. Je vais penser à m'installer durant quelque temps à Paris, puis à la naissance du bébé, je pourrais peut-être rentrer.
Ma famille ne devrait rien savoir non plus. Je me voyais donc dans l'obligation de garder le secret jusqu'à la régularisation complète de toute cette situation.
Ziya entreprend les démarches requises. Il ramènera des témoins, et nous fûmes mariés religieusement devant le mufti de la mosquée la plus proche de mon quartier.
Une fois l'affaire réglée, nous quittons Istanbul pour Paris, où il me louera un appartement à la Bastille.
J'avais accès à ses comptes bancaires, et je pouvais le contacter à tout moment là où il sera, sauf chez lui en Algérie. Je ne pouvais espérer mieux dans ma situation. Mon ventre s'arrondissait, et je devenais méconnaissable. J'avais pris du poids, et mon médecin me mit au régime. Les trois derniers mois de ma grossesse s'avérèrent très difficiles. Je ne pouvais plus ni marcher ni trop bouger, et encore moins monter les escaliers pour rentrer dans mon appartement qui se trouvait au troisième étage d'un bel immeuble très bien situé.
(À suivre) Y. H.
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