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Lutte contre la torture
Les magistrats tunisiens mis à l'index par le rapporteur de l'ONU
Publié dans Liberté le 09 - 06 - 2014

Pour le commun des mortels, la torture en Tunisie était révolue après la chute du régime Ben Ali. Ce n'est pourtant pas le cas. La torture persiste en Tunisie et ce, malgré la volonté affichée des autorités de mettre fin à cette pratique largement répandue sous le régime de Ben Ali. C'est ce qu'a affirmé vendredi le rapporteur des Nations unies sur la question, Juan E. Méndez. Il y a certes "des développements très encourageants dans le domaine des droits de l'Homme", a dit M. Méndez lors d'une conférence de presse à Tunis, en citant notamment la création de l'Instance Vérité et Dignité chargée de recenser et d'indemniser les victimes des abus depuis 1955. "Mais je dois dire qu'il y a des résultats plus décevants quand on en vient spécifiquement à la torture (...). Beaucoup de plaintes ont été déposées parce que les gens n'ont plus peur de porter plainte, mais malheureusement il y a très peu de suivi de la part des procureurs et des juges", a-t-il ajouté. Selon plusieurs organisations de défense des droits de l'homme, le recours aux mauvais traitements persiste dans les prisons tunisiennes, malgré la chute du régime autoritaire de Zine Alabidine Ben Ali en janvier 2011. Du coup, les autorités tunisiennes reconnaissent l'existence d'affaires de torture ces dernières années mais parlent de "cas isolés". "Il est difficile de savoir à quel point la pratique est répandue mais elle n'est certainement pas isolée", a dit M. Méndez, qui a eu des entretiens avec des victimes de torture ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Justice lors de sa courte visite en Tunisie. "La volonté politique se démontre avec des actions spécifiques et je crains que les actions spécifiques concernant la prévention et la punition de la torture ne se fassent attendre", a regretté le responsable onusien. M. Méndez a expliqué que dans plusieurs pays ayant connu la dictature, la persistance de la torture s'expliquait notamment par "la mauvaise habitude" de la police d'y recourir "en tant que raccourci dans l'enquête". Selon ce même responsable onusien, éliminer la torture requiert, entre autres, "une attention spécifique et cela commence par le fait de reconnaître qu'il y a un problème". Aucune enquête globale sur les méthodes de la police sous l'ancien régime n'a abouti, et selon les ONG de nombreux responsables de sévices infligés aux détenus sont toujours en place au sein des forces de l'ordre.
I. O.
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