C'est à travers une grimace de dédain, comme pour banaliser l'événement, et un Allah issahal (que Dieu leur facilite les choses) que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réagi hier à l'initiative de la Conférence nationale sur la transition, organisée par l'opposition à Zéralda. "Parler encore d'une transition en 2014 alors que nous avons un socle institutionnel extrêmement solide, mais pourquoi faire ? Transiter vers où ? Et pourquoi ? Nous ne sommes pas un pays en éternelle transition", a estimé le Premier ministre à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a animée à l'issue de l'adoption du plan du gouvernement au Conseil de la nation (Sénat). "Ils ont le droit d'exprimer leur avis", concède-t-il, avant de leur lancer : "L'idée d'une transition est un faux problème." Aussi et tout en précisant qu'"ils peuvent participer à l'amélioration de la gouvernance, oui, ils peuvent aussi participer à l'amélioration des prestations du service public, oui, mais de là à parler de transition, c'est totalement et définitivement un faux problème". Aux yeux du Premier ministre, "l'opposition doit comprendre que le pays a besoin d'avancer". Aussi et dans l'objectif de montrer l'inutilité d'une période de transition, Sellal lance : "Les institutions de l'Etat ont fait face à toutes les difficultés et assumé leur rôle en toute circonstance, même durant la maladie du Président." Nom Adresse email